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Credits image : Grab / Unsplash

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Les œufs en or de GrubMarket

« Il faut mettre de l’eau dans son vin, surtout avant de livrer les courses ! »

La planète des livraisons alimentaires en ligne connaît d’étonnantes agitations. Le géant discret GrubMarket, spécialisé dans la logistique de fruits et légumes, vient de reprendre Good Eggs, une startup autrefois promise à un bel avenir mais qui a récemment trébuché. Quel coup de théâtre dans le monde des tomates et brocolis en livraison!

Les termes financiers de l’accord restent secrets, mais des sources proches du dossier ont confié à TechCrunch qu’il s’agissait d’une transaction entièrement en actions, valorisant Good Eggs juste au-dessus de ses précédents 22 millions de dollars. Cerise sur le gâteau, ce sont les investisseurs de Good Eggs qui ont sollicité GrubMarket pour cette sortie.

Le destin de Good Eggs passera désormais entre les mains de Keith Brewer, ancien COO de Daylight Foods, une filiale de GrubMarket. Tandis que l’avenir du PDG actuel, Rodrigo Arevalo, semble incertain. Une nouvelle ère commence pour Good Eggs, un rappel pour les investisseurs que les paris financiers sur des startups déficitaires doivent être pris avec des pincettes.

Good Eggs, naguère étoilé, doit réinventer son panier sous la tutelle de GrubMarket.

Contextualisons un peu. Good Eggs était valorisé à 365 millions de dollars en novembre 2020, bien avant qu’un vilain coup de blues lié à la fin des effets positifs de la COVID-19 ne fasse plonger sa valeur de 94%. Une chute libre qui plongea la startup à seulement 22 millions de dollars. Mais chut! Ça reste entre nous et GrubMarket.

Du côté de GrubMarket, la saga est tout autre. Évalué à une coquette somme de 3.5 milliards de dollars, la société a levé plus de 560 millions en financement avec des soutiens de poids comme Tiger Global. Comme quoi, entre la tomate bio et la pomme de discorde, GrubMarket sait surfer sur la vague du succès. En fait, ils sont passés de concurrents directs à fournisseurs pour Good Eggs.

L’histoire a commencé avec des ambitions de livraisons à domicile pour les deux sociétés. Tandis que Good Eggs s’accrochait aux consommateurs, GrubMarket bifurquait vers le B2B, séduisant petits et grands détaillants. À ce jour, Whole Foods représente son plus gros client, sans oublier Walmart et Stanford University parmi la liste.

Mike Xu, PDG et fondateur de GrubMarket, clame que la rentabilité fait partie de l’ADN de la société. « Nous savons comment rendre les choses rentables. » Et pourquoi pas! Avec plus de 80 acquisitions dans la besace, GrubMarket n’a jamais cessé de croître. Peut-être que l’acquisition de Good Eggs permettra une incursion à nouveau dans le B2C, mais toujours avec un zeste d’optimisme.

Dans une industrie où des startups comme Getir ont plié bagages et où d’autres peinent à lever des fonds, GrubMarket semble jouer la carte du consolidateur pour réduire les coûts. Reste à voir comment cela aiguillera le secteur des livraisons de courses en ligne. Et un œil sur les résultats d’Instacart ne fera que pimenter cette saga!

Déjà, on se demande : Good Eggs, va-t-il vraiment bien œuf-tenir avec cette reprise? 😜

Source : Techcrunch

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