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Credits image : Louis Hansel / Unsplash

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Des fossiles en plein scan !

« Un fossile par jour éloigne l’archéologue de la mélancolie. » Pas réellement un dicton classique, mais il pourrait l’être grâce à l’incroyable prouesse technique de Claudio Silva, qui pourrait bien révolutionner la paléontologie.

Imaginez ceci : une jungle recelant de magnifiques fossiles du Crétacé abandonnés à leur sort, occultés par des étagères métalliques du Musée de Paléontologie Plácido Cidade Nuvens (MPPCN) au Brésil. C’est dans ce décor chaotique que notre héros, Claudio Silva, a décidé de jouer au super-héros, tout en adoptant son rôle de scientifique à NYU. À la vue de ces trésors non numérisés, il a juré de revenir avec une solution dans sa boîte à outils.

C’est ainsi que naquit PaleoScan, une machine à numériser les fossiles qui est à la fois peu coûteuse, portable et incroyablement facile à utiliser. Le principal adversaire ici ? Les contrebandiers de fossiles, car l’Araripe Basin, riche en joyaux anciens, est une cible privilégiée de trafiquants sans scrupules. La numérisation de ces artefacts ne protège pas seulement contre le vol, elle favorise aussi des collaborations scientifiques à travers le globe.

Scanner des fossiles, c’est comme donner un coup de vieux à la technologie – mais dans le bon sens du terme !

Comment fonctionne ce prodige, vous demandez-vous ? Imaginez une caméra qui s’active à la verticale pour capturer des milliers de photos d’un fossile. Ces images sont ensuite envoyées dans les nuages (comprenez : le cloud) pour y être tissées ensemble en de superbes modèles 3D. Le volet pratique, c’est que même un paléontologue du dimanche pourrait aisément l’utiliser avec son écran tactile jouant le rôle de co-pilote.

Pensez à PaleoScan comme une sorte de GitHub pour les fans de fossiles. Plus besoin de voler des fossiles, car tout est disponible virtuellement pour vos recherches. Silva n’en finit plus avec ses belles promesses, car l’organisation travaille déjà sur une version avec de vraies capacités 3D pour des fossiles moins plats que ceux de l’Araripe Basin.

Grâce à ce super-scanner, le MPPCN a déjà transformé plus de 200 fossiles en données 3D de haute qualité, pour le plus grand plaisir des scientifiques. Impressionnés, certains chercheurs espèrent accéder eux aussi à une version de PaleoScan pour explorer les mystères des fouilles mexicaines et chiliennes. Ils peuvent d’ailleurs déjà consulter des vidéos tutoriels pour devenir des pros de la numérisation fossile.

Si cette aventure technologique de la préhistoire au numérique vous passionne autant que nous, n’hésitez pas à consulter le dossier approfondi de Smithsonian Magazine pour tout savoir sur les exploits de PaleoScan.

Comme on dit chez nous, il ne suffit pas de scanner pour être conservator, mais dans le cas de PaleoScan, on est sur la bonne voie!

Source : Engadget

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