« Tant qu’il y a de la tech, il y a de l’espoir »… Vraiment ? C’est la question que l’on se pose face à la vague de licenciements dans le secteur de la technologie en 2024. Après des réductions drastiques en 2022 et 2023, l’année 2024 continue sur la même lancée avec déjà 60 000 emplois coupés à travers 254 entreprises. Les géants comme Tesla, Amazon, Google, TikTok, Snap et Microsoft ne sont pas épargnés. Même les petites startups n’ont pas été épargnées, certaines fermant purement et simplement leurs portes. Layoffs.fyi, un tracker indépendant des licenciements, reste le baromètre de cette tempête.
Suivre ces licenciements permet de comprendre l’impact sur l’innovation, que ce soit pour les grandes structures ou les petites startups. Cela nous rappelle également l’intrusion de l’IA et de l’automatisation dans des emplois autrefois considérés comme sûrs. Toutefois, il est crucial de ne pas oublier l’impact humain de ces réductions de postes et ce que cela implique en termes d’innovations futures.
La réalité crûe du monde de la tech : aujourd’hui roi, demain roi du chômage.
Pour ceux qui aiment les chiffres, voici une petite récapitulation mois par mois. En janvier, 19 350 emplois ont été supprimés, suivis par 15 589 en février et 7 403 en mars. Des chiffres qui grimpent de nouveau en avril avec 22 153 suppressions de postes, et qui continuent, mois après mois, de dessiner une hémorragie de l’emploi dans le secteur.
Et ce n’est pas fini ! En août, Eventbrite a licencié 100 employés, soit 11 % de son effectif, tandis que LegalZoom s’apprête à réduire son effectif mondial de 15 %. Techstars n’est pas en reste avec une baisse de 17 % de son personnel et l’arrêt de programmes soutenus par J.P. Morgan. La situation de Mobius – un fabricant de SUV au Kenya – est encore plus dramatique puisqu’il ferme complètement ses portes, citant notamment des hausses de taxes.
En résumé, 2024 est une véritable année de casse pour le secteur technologique, avec des vagues de licenciements qui touchent aussi bien les géants que les petites startups. Si l’IA et l’automatisation font partie des raisons avancées, il ne faut pas oublier l’impact humain et l’avenir de l’innovation. Une chose est sûre, ces licenciements ne font pas de cadeaux, contrairement à certains codes de Noël…
Source : Techcrunch