« On n’est jamais mieux servi que par soi-même » et pourquoi pas une IA qui parle à nos cœurs en langage local, d’ailleurs ?
Imaginez un chatbot qui, au lieu de vous parler en des termes technosophistiqués, vous répond dans votre dialecte préféré. Eh bien, c’est le pari audacieux de la startup indienne Sarvam! Cette entreprise, basée à Bengaluru, vient de lancer un bot IA vocal qui prend en charge plus de 10 langues indiennes, une véritable performance. Vivek Raghavan, co-fondateur de Sarvam AI, explique cette démarche par un fait incontestable : « Les gens préfèrent parler dans leur propre langue. » Et honnêtement, qui pourrait dire le contraire ?
Slogan en poche, Sarvam se concentre sur les entreprises ayant besoin de services client. Prenons Sri Mandir, une entreprise fournissant du contenu religieux, qui utilise l’agent AI de Sarvam pour traiter les paiements. Avec plus de 270 000 transactions, on peut dire qu’ils prêchent des convertis!
Elles s’activent via WhatsApp, des applis et même des appels vocaux traditionnels. Sarvam est soutenue par des investisseurs de poids comme Peak XV et Lightspeed, et propose ses services pour à peine une roupie par minute. C’est une vraie révolution ou une simple illusion ? Eh bien, la suite est plutôt prometteuse.
« Une IA qui parle vraiment votre langue, c’est possible ! »
Le gros du travail repose sur Sarvam 2B, un modèle de langage formé sur 4 trillions de tokens, exclusivement à partir de données synthétiques. Raghavan concède que ces choix sont motivés par la rareté des contenus en langues indiennes disponibles sur le Web, mais promet une qualité améliorée. Attention, certains experts mettent en garde contre les risques de « divagations » potentielles des modèles formés ainsi.
Mais ne désespérons pas! En termes de coût, Raghavan clame que leur modèle est époustouflant, dix fois moins cher que la concurrence. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le modèle Sarvam 2B sera open-source. Oui, vous avez bien entendu, la communauté pourra y ajouter sa touche! Ils tablent aussi sur un modèle audio-langue, Shuka, conçu pour les interfaces vocales, également rendu open-source.
Et cerise sur le samosa, ils préparent un outil génial pour les juristes nommé « A1 ». Imaginez un AI qui cherche des régulations, dresse des documents, les rédige et extrait des données. La loi avec un coup de pouce technologique, c’est du sérieux.
Sarvam met aussi ses compétences au service de l’initiative de l’Inde pour un « AI souverain », et se dit prête à contribuer au programme IndiaAI. Raghavan confirme, « Si l’opportunité se présente, nous travaillerons avec le gouvernement. »
En résumé, Sarvam AI ne bluffe pas avec ses innovations et propose des solutions qui touchent les cœurs comme les portefeuilles. Alors comme on dit chez nous, si vous voulez une IA qui a vraiment de la gueule, laissez tomber vos claviers et passez à la voix!
Source : Techcrunch
