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Credits image : Timothy Hales Bennett / Unsplash

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Insta-guerre des mots : Quand les trolls prennent le pouvoir

« Bienvenue dans le monde merveilleux de la technologie : là où la magie rencontre le chaos. » Aujourd’hui, plongeons-nous dans le tumulte de la modération sur Instagram. Apparemment, notre cher réseau social favori a du mal à faire respecter ses propres règles, surtout en ce qui concerne les commentaires abusifs. Un rapport émanant du Center for Countering Digital Hate (CCDH) accuse Meta de ne pas supprimer 93 % des commentaires signalés, bourrés d’insultes racistes, de menaces violentes et de tout un tas d’autres joyeuseries.

Pour mener leur étude, les chercheurs du CCDH ont ciblé cinq républicains et cinq démocrates célèbres, dont la Vice-présidente Kamala Harris et la représentante Nancy Pelosi. Ces têtes d’affiche ont été victimes d’un torrent d’abus, et notre bon vieux Instagram semble avoir joué les trois singes en ne prenant aucune mesure contre la majorité de ces commentaires indélicats.

Plus précisément, les chercheurs ont signalé environ 1 000 commentaires publiés entre janvier et juin, mais Meta n’a réagi que pour une poignée de messages. Une semaine après le signalement, 926 de ces pépites verbales étaient toujours visibles sur la plateforme. Racisme, appels à la violence, et autres propos haineux semblaient se balader librement sur l’app du réseau social bleuté.

Les commentaires haineux prolifèrent sur Instagram, et même les hautes sphères politiques ne sont pas épargnées.

D’après Imran Ahmed, PDG du CCDH, le laxisme d’Instagram a permis l’émergence d’une « culture de l’impunité ». Les attaques, en particulier contre Kamala Harris, ont pris de l’ampleur. Près de 97 % des 105 commentaires abusifs ciblant la Vice-présidente n’ont jamais réellement été supprimés du réseau social. Apparemment, même des mots comme le N-word ou des insultes sexistes ne sont pas suffisamment alarmants pour justifier une action immédiate de la part de Meta.

En réponse, Meta a promis de passer le rapport à la loupe. L’entreprise se vante de fournir des outils permettant aux utilisateurs de contrôler qui peut commenter leurs publications, filtrer automatiquement les commentaires offensifs et masquer les commentaires des non-abonnés. Une belle promesse sur le papier, reste à voir si elle saura mettre ces paroles en actes. En attendant, faisons de notre mieux pour éviter de se faire happer par le fantasme des plateformes sociales totalement sécurisées.

En somme, si vous pensiez qu’Instagram était un petit paradis numérique où tout le monde s’aime et se respecte, détrompez-vous. La plateforme ressemble plutôt à une jungle désordonnée, où seuls les plus bruyants survivent en toute impunité. Et pour conclure cette triste balade, un petit jeu de mots s’impose : Meta ferait mieux d’aller voir chez Meta pour voir ce qu’il s’y méta !

Source : Engadget

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