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Credits image : Benjamin Wedemeyer / Unsplash

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L’Horloge de l’Outlast : Tempête sous un Cauchemar

« Dans le monde du jeu vidéo, dormir est pour les faibles… sauf si vous êtes coincé dans une télé-réalité d’horreur. »

Imaginez que la pièce de sommeil emblématique de The Outlast Trials est inspirée d’un lieu bien réel à l’Institut Allan Memorial de l’université McGill, à Montréal. Entre 1957 et 1964, cet institut a servi de terrain d’expérimentations pour le projet MK-Ultra de la CIA. Des patients y ont subi des thérapies de choc, des privations sensorielles et des doses massives de psychotropes sous la houlette du Dr Donald Ewen Cameron. Linda MacDonald, une patiente souhaitant traiter sa dépression postpartum, en est sortie sans souvenirs ni compétences motrices après un coma induit de 86 jours et 109 séances de choc électrique. Fun, non?

Le malheureux Robert Logie, quant à lui, y vint pour des douleurs aux jambes et se retrouva en proie à des injections de LSD et à un speaker lui hurlant qu’il avait tué sa mère pendant 23 jours. Allo maman bobo, effectivement. Le centre hospitalier étant situé à seulement deux kilomètres des studios Red Barrels, créateurs d’Outlast, l’inspiration morbide était plus que tangible.

« Outlast transporte les horreurs bien réelles des manipulations gouvernementales dans le monde vidéoludique pour un frisson garanti. »

Dans ce jeu, les participants sont des « Réactifs » coincés dans un institut secret nommé la Sinyala Facility, géré par la sinistre Murkoff Corporation. Les cartes vont de l’orphelinat au commissariat, en passant par une fabrique de jouets – une joyeuse diversité de cauchemars. Comme dans les précédents titres d’Outlast, le maître mot est « cache-cache » avec des sadistes déchaînés.

L’auteur de la série, JT Petty, raconte que c’est dans la nature des jeux d’Outlast de chercher le pire, toujours un peu plus pire que la fois précédente. Mais attention, toujours avec une pointe d’humour! Le studio, avec ses 65 employés, reste un petit joueur dans la cour des grands AAA. Hugo Dallaire, co-fondateur, était jusqu’à récemment l’IT tout-en-un de l’équipe. Red Barrels résiste vaillamment aux offres alléchantes de rachat des grands noms, préférant conserver leur indépendance chèrement acquise.

Le succès permet à Red Barrels de rêver à un futur avec deux projets en parallèle, même si, pour l’instant, ils se concentrent sur The Outlast Trials, déjà disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series X/S. Qui sait, peut-être une nouvelle IP dans le même univers de folie et de terreur attend son heure de gloire d’ici quelques années.

« Outlast Trials » a pris d’assaut le monde des jeux d’horreur multijoueurs, transformant les pires cauchemars en divertissement de salon. Ah, pour les insomniaques, on a trouvé le remède idéal! Bonne chance pour dormir après ça.

Source : Engadget

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