« Tout finit par arriver à ceux qui savent attendre… surtout les taxis autonomes ! » Vous êtes prêts ? Attachez vos ceintures, WeRide vient de recevoir le feu vert pour tester ses véhicules autonomes avec des passagers en Californie. Oui, vous avez bien lu : la révolution de la conduite sans chauffeur continue son ascension avec cette startup chinoise !
Alors que l’on parle d’une IPO imminente sur le marché américain avec une valorisation frôlant les 5 milliards de dollars, voilà que WeRide pointe le bout de son parechoc sans conducteur. Et comme si ce n’était pas suffisant, le suspense est amplifié par les rumeurs d’une possible interdiction des véhicules connectés chinois par le Département du Commerce US pour des raisons de sécurité nationale. Le moment est plus croustillant qu’un épisode final de série à suspense !
Actuellement, WeRide dispose de deux permis précieux du CPUC : un pour des tests avec chauffeur et un autre pour des tests sans chauffeur. Imaginez parcourir les rues de San José en mode « je-lâche-volant », mais ne vous emballez pas trop vite, ils ne peuvent pas encore faire payer les passagers. On vous voit déjà vous imaginer dire « taxi, mais sans l’humain ! » Eh bien, pas tout à fait… pas encore.
WeRide s’élance sur les routes californiennes, mais pour l’instant, c’est direction test avec siège passager sans faire chauffer le portefeuille.
WeRide garde bien des secrets pour l’instant, comme celui de savoir si les passagers ont déjà eu l’honneur de tester ces taxis futuristes. Ce qu’on sait, c’est que les autorisations couvrent San José et ses alentours avec une douce douzaine de véhicules prêts à conquérir les routes. Petit souvenir nostalgique : depuis 2021, WeRide roule en mode solo dans San José. Petit trésor caché, non ?
Mais bon, WeRide a une longueur d’avance plutôt modeste : 42 391 miles en 2023, comparé aux 9 millions de miles autonomes de Waymo. Oui, on pourrait dire que c’est un peu comme comparer un trajet à pied à une course folle en Formule 1. Dur, dur de rattraper ce différentiel, n’est-ce pas ?
On se demande si ces trajets tout silencieux vont un jour nous surprendre de manière plus commerciale en Californie. Les spécificités de leurs permis indiquent une limite intéressante : pas plus de 16 personnes à bord, ce qui est plutôt cocasse quand on pense aux petits bus de WeRide (robobus) pouvant accueillir 10 passagers. À chacun son style, ou devrais-je dire, son modèle de véhicule autonome ? Vous voyez de quoi je parle : robotaxis, robobus, et plus encore.
En attendant, WeRide ne manque pas de sagement clamer être la toute première entreprise autonome opérant dans 30 villes à travers sept pays. La startup monopolise les routes autonomes de Chine, Singapour, Émirats Arabes Unis, et les États-Unis bien sûr. Leur future vision inclut des robovans pour la livraison de biens, des balayeuses robotiques, et des ADAS pour les OEMs. Autant vous dire qu’ils ne manquent pas d’idées ni de roues pour les transporter !
Alors que WeRide rêve d’un monde où les conducteurs deviennent des passagers, nos rues deviennent le terrain de jeux de nos voitures. De ce pas, je file chercher une machine à café autonome… Peut-être qu’elle, aussi, saura rouler sans renverser son contenu.
Source : Techcrunch