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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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Quand l’IA déraille, Elon ne raille plus

« Quand l’intelligence artificielle devient bête et méchante, ça casse des pixels ! »

Imaginez un instant pouvoir créer des images de situations aussi absurdes qu’improbables, comme Donald Trump en pleine séance de poterie avec Joe Rogan. C’est désormais possible grâce à Grok, la nouvelle fonctionnalité d’Elon Musk pour générer des images via l’IA. Mais derrière le rideau de cette révolution se cache une nouvelle startup prometteuse : Black Forest Labs, qui semble partager l’amour de Musk pour tout ce qui sortiait des sentiers battus.

Grok a dévoilé mardi une collaboration intrigante avec Black Forest Labs, une start-up allemande spécialisée dans l’IA d’images et de vidéos. Et croyez-le ou non, leur modèle FLUX.1 permet maintenant à Grok de déchaîner des images défiant toutes les normes de goût et de sécurité. Tandis que DALL-E et Imagen de Google jouent les gardiens, Grok et ses comparses allemands opèrent sans filet de sécurité.

Avec 31 millions de dollars en poche, obtenus de cadors comme Andreessen Horowitz et Y Combinator, Black Forest Labs ne manque pas d’ambitions ni de soutiens prestigieux. Menée par des cerveaux de l’IA ayant contribué à Stable Diffusion, l’équipe mise tout sur la diffusion aussi large que possible de ses modèles, question de démontrer que leurs créations surpassent même celles de Midjourney ou OpenAI.

Tout ce qui brille n’est pas or, et tout ce qui est généré n’est pas forcément de l’art.

Mais plus c’est grand, plus la chute est violente. En offrant des modèles à large diffusion via des plateformes comme Hugging Face et GitHub, Black Forest Labs entend non seulement démocratiser l’IA, mais également entrer dans le domaine de la vidéo texte-à-image. Cette ambition, cependant, risque de se heurter à la prudence d’autres géants de la technologie, qui préfèrent garder leurs IA en laisse courte.

Et pour Musk, cet esprit libre est parfaitement logique. « L’IA ne doit pas devenir woke… en d’autres termes, mentir, » a-t-il déclaré. Certes, cette position suscite des débats enflammés, mais elle autorise une liberté de création sans précédent, et parfois, à tort et à travers.

La compétition entre Grok, Google Gemini et d’autres modèles IA tourne parfois à la bataille rangée sur X, alias Twitter. Les images déformées par Gemini ou les ratés embarrassants d’autres IA ne font que renforcer la place de FLUX.1. Et pourtant, cette absence totale de filtres conduit régulièrement à des situations problématiques, comme des images IA suggestives et des vidéos tronquées circulant librement.

En voulant laisser la porte grande ouverte à la créativité, Musk pourrait bien avoir ouvert la boîte de Pandore : de fausses informations et images manipulées envahissent les flux des utilisateurs. Entre les scandales de deepfakes et les révoltes des internautes, X se trouve pris dans une tempête médiatique permanente. Bref, si l’IA de Musk a bel et bien explosé les barrières, c’est en floodant littéralement les écrans de faussetés.

Source : Techcrunch

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