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Credits image : @felipepelaquim / Unsplash

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Départ en « X » press

« Qui peut twitter n’importe quoi, risque de coin de l’oeil mouillé ! »

Oui, nos chers amis de X, anciennement connus sous le nom de Twitter, ont décidé de lever le camp au Brésil, tout en laissant leur plateforme disponible aux utilisateurs. Pourquoi ? Eh bien, tout ça en grande partie à cause de notre cher juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, qui, semble-t-il, souhaite faire un peu de nettoyage numérique… ou devrais-je dire, passer un petit coup de balai dans les milices digitales ?

Dans un post tout droit sorti du compte des affaires gouvernementales de X, la compagnie a déclaré que Moraes a « menacé notre représentant légal au Brésil d’arrestation si nous ne nous conformons pas à ses ordres de censure ». Vous savez, les joies de la démocratie et de la liberté d’expression, version outil de tribunal.

Alors, pour protéger leur personnel (et probablement éviter quelques migraines légales), X a décidé de couper court et de fermer leurs opérations au pays de la samba. Mais ne vous inquiétez pas, les brésiliens pourront continuer de tweeter en toute liberté. Une fermeture, mais pas vraiment, en gros.

Quand la censure frappe à la porte, X préfère s’éclipser par la fenêtre.

Encore mieux, dans un post antérieur, X a énuméré certains des comptes ciblés par Moraes. Vous avez là un pasteur, un parlementaire en exercice, et la femme d’un ex-parlementaire. En gros, un véritable casting pour une série télé pleine de rebondissements politiques !

L’affaire se corse quand on sait qu’au début de l’année, Moraes a ouvert une enquête criminelle contre Elon Musk après que ce dernier ait annoncé son intention de défier un ordre de la cour en levant les restrictions sur, devinez quoi, ces fameux comptes désignés. Puis, retournement de veste, la compagnie a décidé de bloquer les comptes finalement. Ah, les mystères de la politique et des médias sociaux…

Avec les partisans de l’ex-président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, appelant à la destitution de Moraes, l’ambiance au Brésil devient tout aussi chaude que le climat tropical. Et Musk, qui a rencontré Bolsonaro en 2022, n’a pas manqué de rajouter son grain de sel en affirmant que Moraes « devrait démissionner ou être démis de ses fonctions ». Quand la tech et la politique se croisent, ça fait parfois des étincelles.

En conclusion, X rappelle que leur personnel brésilien n’a aucun contrôle ou responsabilité sur le blocage de contenu sur la plateforme. La balle est donc dans le camp des brésiliens : la démocratie ou Alexandre de Moraes ? Le choix semble cornélien.

Ah, la belle époque où le plus gros drame sur les réseaux sociaux était de choisir un filtre pour ses selfies.

Source : Techcrunch

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