“Les rumeurs de ma mort ont été grandement exagérées” – disaient les oiseaux. Et ils avaient raison de protester, car malgré les accusations lancées contre les éoliennes, elles ne sont pas les plus grandes coupables du massacre aviaire.
Le grand Donald Trump, connu pour ses déclarations flamboyantes, n’a pas hésité à pointer du doigt les éoliennes, affirmant qu’elles transforment les oiseaux en meubles IKEA. Lors d’une interview, il a même évoqué ces « cimetières pour oiseaux » sous les éoliennes, une affirmation qui a fait lever plus d’un sourcil sur Twitter. Sympa pour les amis à plumes, non?
Mais plongeons un peu plus profondément dans cette marée de fausses informations. Oui, les éoliennes tuent des oiseaux, mais les chiffres sont largement exagérés. En fait, selon Anne B. Clark, biologiste et experte en avifaune, les éoliennes ne sont qu’une goutte dans l’océan des inquiétudes aviaires. D’autres facteurs, bien plus meurtriers, rôdent en toute tranquillité dans nos jardins – comme nos chers matous.
« Il est bien plus facile de faire des affirmations fausses que de les soutenir avec des preuves. »
Oui, nos adorables chats, tout couverts de poil et de câlins, tuent entre 1 et 4 milliards d’oiseaux par an. Ajoutez à cela les chocs contre les fenêtres (quelque 365 à 988 millions d’oiseaux), les collisions avec les voitures (214 millions), et vous commencerez à voir le véritable tableau du carnage aviaire. Les éoliennes, avec à peine 234 012 victimes par an, semblent presque innocentes en comparaison.
Mais il y a de l’espoir pour minorer ces pertes. Des initiatives ingénieuses sont en cours: peindre les pales d’éoliennes en noir, les placer hors des couloirs migratoires, ou même les arrêter temporairement pendant les passages des oiseaux. Les chercheurs comme Jeff Buler montrent qu’avec un peu d’effort, il est possible de réduire les collisions.
Et puis, comparons, voulez-vous? Les industries des énergies fossiles, chères à certains, sont beaucoup plus dangereuses pour les oiseaux. Elles exploitent, brûlent, empoisonnent et polluent si bien qu’elles écrasent les éoliennes sur le terrain des dégâts environnementaux.
Donc, la prochaine fois que quelqu’un vous dit que les éoliennes massacrent les oiseaux, rappelez-leur cette vérité emplumée. Les fossiles, c’est préhistorique, et les éoliennes ne prennent pas leurs actes à la légère.
Conclusion aviaire : “Vent de panique? Pas vraiment!”
Source : Mashable
