Palantir est-elle trop controversée pour changer sa réputation? Qu’en pense son PDG et co-fondateur Alex Karp? L’entreprise de data analytics, connue pour ses collaborations avec le gouvernement américain et d’autres entités sensibles, fait face à de vives critiques et même des manifestations.

Karp, pourtant, ne semble pas impressionné par ces voix discordantes. Lors d’un profil détaillé dans le New York Times par Maureen Dowd, il a affirmé que Palantir défendait constamment une vision « pro-occidentale ». Est-il possible qu’il pense que ses détracteurs souhaitent voir Palantir s’agenouiller devant l’Iran, la Russie et la Chine?

« Je ne vais pas m’excuser de défendre le gouvernement américain à la frontière, de défendre les opérations spéciales, de ramener les gens chez eux », a-t-il déclaré. Mais cette confiance inflexible soulève-t-elle des drapeaux rouges pour ceux qui craignent la montée de la surveillance de masse et les possibles abus gouvernementaux?

Karp ne se lance pas facilement dans des interviews, alors ses rares révélations valent de l’or.

Des détails plus personnels émergent également, exposant ses vues politiques « progressistes mais pas woke », son amitié avec le controversé Peter Thiel, et même ses préférences en matière de relations amoureuses. Cependant, Karp reste énigmatique sur certaines questions clés. Par exemple, lorsqu’on l’interroge sur le rôle potentiel de Palantir dans la localisation d’Oussama ben Laden, il préfère répondre par une métaphore sur la discrétion nécessaire à certaines relations, comparant cela à ne jamais trahir les confidences papales.

Le manque de transparence de Karp pourrait intensifier les interrogations sur la véritable étendue des opérations de Palantir. Cette opacité est-elle une stratégie pour protéger des secrets sensibles ou une manière de détourner les questions inconfortables?

Alors que Palantir continue d’élargir son influence à l’international, notamment avec l’Ukraine et Israël, la controverse la plus brûlante pourrait être son rôle sur le sol américain. Peut-on vraiment concilier sécurité nationale et vie privée?

Data analytics company Palantir has faced criticism and even protests over its work with the military, police, and U.S. Immigrations and Customs Enforcement, but co-founder and CEO Alex Karp isn’t interested in “the apology show.”

In a lengthy New York Times profile, Karp told writer Maureen Dowd that the company has “a consistently pro-Western view” and that its critics “believe we should appease Iran, Russia and China.”

“I’m not going to apologize for defending the U.S. government on the border, defending the Special Ops, bringing the people home,” he said. “I’m not apologizing for giving our product to Ukraine or Israel or lots of other places.”

Karp doesn’t give many interviews, so it’s interesting to see him speak so extensively about everything from his political views (which he describes as “progressive but not woke”) to his friendship with Palantir co-founder Peter Thiel and his dating preferences.

But there’s only so much he’s willing to say about Palantir’s work. When asked whether the company played a role in locating Osama bin Laden, Karp demurred, explaining, “If you have a reputation for talking about what the pope says when you meet him, you’ll never meet the pope again.”