Pourquoi l’ancien investisseur d’a16z, Balaji Srinivasan, réserve-t-il une île à Singapour pour créer une « Network School »? Que prévoit-il enseigner dans ce cadre si particulier?
L’idée semble faire sensation parmi les libertariens de la Silicon Valley. Srinivasan propose une communauté internet qui établit un lieu physique et obtient une reconnaissance diplomatique des États déjà existants. Mais, est-ce vraiment réalisable? Qui sont les alliés de Srinivasan dans cette aventure à mi-chemin entre utopie numérique et rêve capitaliste?
Ses initiatives ont attiré l’attention de personnalités comme Marc Andreessen et Vitalik Buterin. Avec son expérience chez a16z et son passage chez Coinbase, Srinivasan n’est pas étranger au monde des crypto-monnaies. Que signifient donc ses ambitions pour le futur des « network states » et quelles implications pourraient-elles avoir pour le système actuel?
Srinivasan propose une nouvelle vision fondée sur la crypto et la longévité, défiant les institutions traditionnelles.
Srinivasan lancera son école de 90 jours en septembre, avec des conférences sur le nomadisme digital et des repas conçus par Bryan Johnson, connu pour ses efforts de « rajeunissement ». Ce projet n’est-il pas une façon de contourner les règles traditionnelles tout en explorant de nouveaux horizons pour la société? Qui y participera et pourquoi ces participants sont-ils attirés par cette vision radicale?
Son livre publié en 2022, ainsi que des initiatives similaires comme Zuzalu par Buterin, montrent que l’idée attire. Pourtant, comment Srinivasan compte-t-il pérenniser cette école réseau sur l’île de Singapour? Est-ce vraiment possible de sécuriser une reconnaissance gouvernementale durable pour ces états réseaux, ou est-ce un simple rêve libertarien?
Le projet reste ouvert aux candidatures, mais avec une condition. Ceux attachés aux institutions actuelles ne sont pas les bienvenus. Est-ce une invitation à une révolution pacifique ou une manière de radicaliser les partisans les plus fervents?
Alors, la question demeure: ces initiatives sectaires peuvent-elles vraiment remplacer les structures traditionnelles de la société?
Source : Techcrunch