« Pourquoi prendre une part de marché quand on peut se servir le gâteau entier ? »
L’affaire du moment qui fait trembler les murs des stades et des salles de concert se résume en un mot : « Monopolistique ». Eh oui, l’empire Live Nation-Ticketmaster est de nouveau sous les projecteurs, mais cette fois-ci c’est le Département de la Justice des États-Unis qui tient la caméra. En mai, l’organisme a lancé une poursuite colossale contre ce géant du divertissement, accusé d’agir comme un véritable monstre du marché fermé.
Et comme si cela ne suffisait pas, dix procureurs généraux d’État supplémentaires ont décidé de rejoindre le bal judiciaire cette semaine, portant le total à 39 États plus le District de Columbia. C’est à croire que ce procès attire plus de monde qu’un concert de rock gratuit ! Les plaignants ont même déposé une plainte amendée, ajoutant quelques ingrédients de plus à cette recette d’allégations de pratiques anti-concurrentielles.
Il faut dire que la situation est de la plus haute importance. Comment une seule entreprise peut-elle contrôler la majorité des ventes de billets et des réservations de lieux aux États-Unis sans, disons, étouffer un peu la concurrence ? C’est un peu comme confier toutes les boulangeries du pays à la même personne – bonjour les files d’attente et adieu la diversité des croissants ! Les citoyens, déjà sceptiques, ont râlé encore plus fort après la débâcle des ventes de billets pour la tournée « Eras » de Taylor Swift. Ou comment transformer des fans en lobsters littéralement « Stressed » !
Il n’y a pas que les mélodrames de telenovelas qui peuvent exister à grande échelle; le drama du marché des billets est tout aussi épique !
Alors, quelles sont les prochaines étapes ? Les groupes de rock et de pop vont-ils devoir revenir à la vente directe à partir des coffres de leurs voitures, comme au bon vieux temps ? Rien n’est moins sûr. Mais ce procès fleuve promet des révélations et peut-être même des scénarios à la Hollywood. Après tout, qui ne serait pas intrigué par un duel judiciaire où gargantuesques acteurs du showbiz croisent le fer avec l’Oncle Sam ?
En attendant le verdict, il semblerait que le véritable spectateur de toute cette histoire soit… nous. Alors attachez vos ceintures et préparez le popcorn, car le concert judiciaire ne fait que commencer. Qui sait, peut-être que Ticketmaster devra changer leur refrain de « Sold Out » à « All Out » !
Source : Techcrunch