« Qui a dit que la paperasse est vieille école ? C’est plutôt la galère du XXIe siècle ! »

Vous savez ce qu’on dit, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Eh bien, en Afrique, la gestion de la paie, c’est un peu ça. Imaginez 80% des PME utilisant encore Excel et Google Sheets pour gérer les salaires ! C’est comme vouloir résoudre un Rubik’s Cube avec les yeux bandés. Heureusement, une startup appelée Workpay a décidé de prendre les choses en main.

Pourquoi une telle résistance aux logiciels de paie modernes, vous demandez ? Les solutions sur site manquent de fonctionnalités et les logiciels destinés aux grandes entreprises sont trop coûteux et complexes. En gros, c’est comme vouloir acheter une Ferrari juste pour faire ses courses au supermarché. Alors, les PME préfèrent se tourner vers des solutions nuageuses, comme Workpay, qui est conçu spécifiquement pour le marché africain.

Workpay sort du lot en offrant une gestion des ressources humaines et des logiciels de paie adaptés à l’Afrique.

Workpay ne s’adresse pas seulement aux petites entreprises locales, mais aussi à celles ayant des employés dans plusieurs pays africains. Par exemple, une entreprise ougandaise qui recrute en Afrique du Sud trouvera en Workpay un allié précieux pour respecter les réglementations locales multiples. Paul Kimani, cofondateur et PDG, explique que les solutions de Workpay offrent une simplicité et un coût réduit grâce à des fonctionnalités tout-en-un.

Initialement centrée sur la paie, Workpay a ajouté diverses fonctionnalités, comme le suivi des présences et la gestion des performances. Tout ça pour répondre aux besoins variés des secteurs locaux, allant de la fabrication industrielle à la culture du travail à distance. Et comme si ce n’était pas assez, ils introduisent même des services financiers comme des assurances et des options de prêt et d’investissement.

Workpay vient de lever 5 millions de dollars en financement de série A, mené par Norrsken22 avec la participation de Visa et d’autres investisseurs existants. Cet enthousiasme révèle une grande confiance dans le potentiel de Workpay à transformer la façon dont les entreprises africaines gèrent leurs RH et leur paie. Cela montre aussi l’intérêt grandissant des géants mondiaux pour les startups qui répondent aux besoins uniques des marchés émergents.

Mais attention, la concurrence globale s’intensifie. Des acquisitions récentes, comme celle de PaySpace par Deel, confirment que les géants techs lorgnent le territoire africain. Néanmoins, Kimani reste serein : « Les acteurs globaux mettront du temps à adapter leurs produits aux divers régulations africaines. »

En attendant, Workpay continue de croître rapidement. En ajoutant près de 500 entreprises à sa plateforme en 16 mois, l’entreprise dessert désormais plus de 1 000 clients dans 20 pays africains. Et la croissance n’est pas prête de s’arrêter ! Les fonds récents serviront à élargir les services financiers, améliorer les outils de gestion des performances avec des IA séduisantes, et agrandir leur équipe.

En somme, la présence de Workpay sur le marché africain promet beaucoup. Avec une levée de fonds cumulative de près de 10 millions de dollars depuis sa création en 2019, la startup prouve que le futur de la paie en Afrique pourrait bien être entre de bonnes mains. Qui aurait cru ? La paperasse, c’est aussi du boulot high-tech !