green and red quote board

Credits image : Lance Grandahl / Unsplash

OrdinateursSociétéTechnologie
0

Quand le Loyer Dérape à cause d’un Algo’Ritmo!

« Le loyer, c’est trop cher, non mais algoritheècemment! »

Le Département de la Justice (DOJ) et les procureurs généraux de huit États se sont penchés sur le cas de RealPage, une société de logiciels de gestion locative, accusée d’avoir utilisé des algorithmes pour gonfler les loyers à travers le pays. D’après le DOJ, le logiciel YieldStar de RealPage collecte des informations sensibles auprès des propriétaires et des entreprises locatives, informations qu’il utilise ensuite pour générer des recommandations tarifaires et limiter la concurrence, forçant ainsi les locataires à payer plus cher.

Merrick Garland, le procureur général, n’a pas mâché ses mots en déclarant : « Les Américains ne devraient pas avoir à payer plus cher leur loyer parce qu’une entreprise a trouvé un nouveau moyen de manigancer avec les propriétaires pour enfreindre la loi ». La plainte, déposée vendredi dernier, accuse RealPage de partager des informations confidentielles entre propriétaires concurrents, ce qui alimente ensuite les algorithmes de YieldStar pour générer des prix et des recommandations anti-compétitives.

D’après le DOJ, YieldStar gère plus de 24 millions d’unités locatives dans le monde. Le logiciel, et ses algorithmes bien entraînés, sont accusés de rendre le marché de la location encore plus difficile pour les locataires. Imaginez un algorithme qui dicte les règles, et vous voilà aux prises avec une bataille où seuls les propriétaires sortent gagnants.

Quand les algorithmes font grimper les loyers, les locataires restent sur la touche.

Rejoignant le DOJ dans cette bataille juridique sont les procureurs généraux de Californie, du Colorado, du Connecticut, du Minnesota, de l’Oregon, du Tennessee et de Washington. Ils ont déposé leur plainte auprès du tribunal de district du Middle District of North Carolina. Les accusations portent sur la violation des Sections 1 et 2 du Sherman Act, cette loi de 1890 qui constitue le socle des poursuites antitrust aux États-Unis.

Mais ce n’est pas tout, le DOJ va plus loin en accusant RealPage d’avoir créé un monopole sur le marché locatif. Les locataires se retrouvent alors piégés dans une boucle de rétroaction qui renforce la mainmise de RealPage sur le marché, compliquant ainsi la tâche aux entreprises « honnêtes » de rivaliser équitablement.

Des documents internes et des témoignages sous serment, fournis par l’entreprise et les propriétaires utilisant le logiciel, viennent ajouter du poids aux accusations du DOJ. RealPage aurait admis que son logiciel est conçu pour maximiser les loyers, reflétant une stratégie de « hausse des prix à chaque occasion possible » et de minimisation de la concurrence.

Pour couronner le tout, un cadre de RealPage aurait même souligné que leur logiciel empêche les propriétaires de se concurrencer directement, soutenant que « chacun réussit mieux plutôt que de se faire concurrence de manière à tirer toute l’industrie vers le bas ». Espérons qu’il n’oublie pas que les locataires font aussi partie de l’équation économique (mais peut-être pas de « leur » bien commun).

Et pour en finir avec une touche humoristique : Avec des algorithmes comme ceux de RealPage, les locataires pourraient bientôt se demander si l’algorithme a aussi prévu une augmentation de leur salaire pour suivre les hausses de loyer.

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.