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Credits image : Aidan Hancock / Unsplash

Intelligence ArtificielleTechnologie
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L’AI-Montée des SPVs

« Quand on voit ce qui se fait et qu’on entend ce qui se dit, on a bien raison de penser ce qu’on pense ». Ah, la folie des investisseurs, toujours à la recherche du prochain coup de maître, surtout lorsque l’intelligence artificielle est dans le mix ! Les VC n’ont jamais été aussi occupés à se procurer des parts de startups prometteuses sur le marché secondaire. La nouvelle tendance consiste à utiliser des véhicules à usage spécial, ou SPV pour les intimes, pour s’offrir un bout de ces pépites technologiques.

Au cas où vous auriez raté un épisode, le marché secondaire permet aux actionnaires existants, dont les employés de startups et les VC, de vendre une partie de leurs parts à d’autres investisseurs. Mais attention, tous les VC ne sont pas crées égaux, et certains ont trouvé la parade en créant ces fameux SPV. Pour un acheteur, cela signifie acheter des parts dans l’instrument financier détenant les actions, plutôt que les actions elles-mêmes.

Comme dirait Javier Avalos, PDG de Caplight, « Acheter des unités de SPV ne signifie pas que vous possédez des actions dans la société elle-même ; vous devenez un investisseur dans le fonds d’un autre investisseur. » et c’est là que les choses se corsent. Les SPV, un truc de vieux de la vieille ? Oui, mais le twist moderne, c’est que ces engins financiers se vendent aujourd’hui avec une surprime de 30%, parfois pour des sociétés comme Anthropic ou xAI.

Achètes-toi un SPV, t’auras peut-être une pépite… ou pas !

Les investisseurs ayant accès à ces parts peuvent faire un joli profit en augmentant juste le prix du SPV. Pratique pour ceux qui n’ont pas les poches assez profondes pour acheter des actions directement lors des levées de fonds. C’est un peu comme acheter un ticket de loterie, mais en espérant que celui-ci soit gagnant à coup sûr.

Évidemment, acheter une part de SPV a ses inconvénients. Moins de visibilité sur la santé financière de la startup, pas de droits de vote directs, et moins de pouvoir d’influence. Bref, la startup ne négocie pas avec vous directement, ce qui peut poser problème si les termes des accords ne vous sont pas favorables.

Qui se risquerait donc à acheter des SPV en pleine explosion de la bulle IA ? Eh bien, ceux prêts à prendre un pari risqué. Après tout, l’idée de base du marché secondaire est d’acquérir des parts à un prix réduit, pas de surenchérir pour un ticket d’entrée. Mais ce n’est pas tout le monde qui est d’accord ; certains y croient fermement et pensent qu’un jour, ils se frotteront les mains en regardant les cours s’envoler.

Alors, ces SPV, ça vaut vraiment le coup ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Vu les valorisations astronomiques de l’IA avec encore peu de cas d’usage concrets et des revenus en pointillés, c’est un véritable acte de foi. Mais qui sait, peut-être qu’avec un peu de chance, ils finiront par dénicher la perle rare. En attendant, on dirait bien que les investisseurs, eux, parient toujours sur la machine.

Ne vous en faites pas, même les investisseurs peuvent se faire rouler dans la farine… ou plutôt dans l’IA !

Source : Techcrunch

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