« Rien n’est perdu tant qu’il y a quelque chose à trouver » – et bien, les anciens chercheurs d’OpenAI en ont trouvé des choses à dire !
Tandis que l’ouragan du débat autour du projet de loi californien SB 1047 fait rage, deux anciens chercheurs d’OpenAI, Daniel Kokotajlo et William Saunders, ont décidé de briser le silence. Déçus mais pas étonnés, ils tirent la sonnette d’alarme sur ce qu’ils qualifient de « course imprudente pour la domination » menée par leur ancien employeur.
Les deux compères ont exprimé leur désarroi dans une lettre adressée au Gouverneur de Californie, Gavin Newsom. « Sam Altman, notre ancien patron, a maintes fois réclamé une régulation de l’IA, » écrivent-ils. Et maintenant que la régulation est sur le point de se matérialiser, OpenAI change de discours ! Quel retournement de situation !
Un virage à 180 degrés pour OpenAI : d’apôtre de la régulation à adversaire acharné.
OpenAI ne l’entend pas de cette oreille. Dans une déclaration à TechCrunch, un porte-parole insiste sur le fait que la position de l’entreprise sur SB 1047 a été « mal interprétée ». Leur argument principal ? Que les régulations sur la sécurité de l’IA de pointe devraient être gérées au niveau fédéral, compte tenu de leurs implications sur la sécurité nationale.
Chez les rivaux de la Silicon Valley, la réaction est plus tempérée. Anthropic, un autre acteur majeur de l’IA, a exprimé son soutien à la loi, bien qu’avec des réserves et des demandes d’amendements, dont certains ont d’ailleurs été intégrés. Dario Amodei, PDG d’Anthropic, a même avancé que les « bénéfices actuels du projet de loi sont probablement supérieurs à ses coûts ». Une approbation à demi-mot, mais une approbation tout de même !
Tout ce tumulte pour témoigner que dans le monde de l’IA, les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être. Entre régulation et course à la technologie, il est difficile de savoir sur quel pied danser. Une chose est sûre, ce débat est aussi tranchant qu’un … algorithme de découpage !
Source : Techcrunch