« Faites des enfants, pas des émules. » Pavel Durov, fondateur de Telegram, a récemment secoué les ondes médiatiques d’une manière aussi inattendue qu’un bug de mise à jour. Arresté dans un aéroport privé près de Paris, notre homme est désormais sous les projecteurs pour bien plus que ses prouesses technologiques.
Bref retour en arrière : bien avant que cette histoire d’arrestation n’éclate, Durov avait déjà captivé l’attention, non pas pour sa plateforme, mais pour ses prodigieuses prétentions paternelles. En effet, vers la fin juillet, il a révélé sur Telegram qu’il serait père de plus de 100 enfants biologiques grâce à des dons répétés de sperme dans une clinique de fertilité. Oui, vous avez bien lu, une centaine de mini-Durov dispersés dans le monde !
L’histoire précise que tout a commencé il y a 15 ans, lorsqu’il a aidé une amie avec un don altruiste. L’engrenage s’est mis en marche quand le directeur de la clinique lui a fait comprendre qu’il était de son « devoir civique » de semer généreusement ses gènes. Très rapidement, Durov est devenu le Robin des Bois de la fertilité, multipliant les dons et les enfants.
Pourtant, Durov ne compte pas en rester là, prêt à « open-source » son ADN pour éviter les problèmes de consanguinité entre ses progénitures.
Dans un monde où tout semble se compliquer, Durov souhaite simplifier les choses. Il affirme vouloir publier son ADN pour que ces enfants puissent aisément se retrouver (et éviter de se marier entre eux par erreur, un coup de pouce d’ordre génétique). Que dire, mission noble d’un point de vue généalogique… et technologique !
Ironiquement, cette annonce de père multiplié arrive juste avant son arrestation pour des histoires bien plus sérieuses. Une façon pour Durov de détourner l’attention ou juste un coup de chance ? L’avenir nous le dira, mais en tout cas, il aura laissé une marque – et pas qu’une petite.
Ainsi, que ce soit pour ses talents de codeur ou de procréateur, Pavel Durov restera longtemps dans les mémoires. Après tout, il est clair que faire des bébés est parfois plus simple que de corriger des bugs dans un code !
Source : Techcrunch