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Credits image : Thiago Rocha / Unsplash

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Meta fait genre, mais rate la marche

« Si vous pensez que l’aventure c’est dangereux, essayez la routine… elle est mortelle. » – Paulo Coelho. Eh bien, l’aventure chez Meta, c’est un peu la routine en ce moment. Entre la gestion des contenus délicats et les polémiques qui en découlent, le géant des réseaux sociaux semble avoir trouvé une recette bien épicée.

Heureux de vous retrouver pour un nouvel épisode de « Meta et ses déboires ». Cette fois, l’Oversight Board (le comité de surveillance de Meta) est sur le pied de guerre face à deux publications anti-transgenres datant de 2024. La première vidéo montre une femme transgenre confrontée dans une salle de bain, tandis que l’autre met en scène une compétition sportive où une athlète transgenre fait face à des commentaires désobligeants. Dans les deux cas, la personne est mégenrée, ce qui n’a pas empêché Meta de maintenir les publications en ligne après plusieurs signalements.

Malgré des politiques de discours de haine bien gravées dans le marbre numérique, Meta a jugé ces publications comme « d’intérêt public » en raison du débat sur l’accès aux salles de bains pour les personnes transgenres aux États-Unis. Les objections des utilisateurs ont conduit ces situations devant le comité, mais Meta, inflexible, a maintenu sa décision initiale.

Meta est bien connu pour ses montagnes russes éthiques, mais là, ils ont rajouté une boucle de trop.

Pas de surprise donc, l’Oversight Board a décidé d’accrocher ses ceintures pour une nouvelle consultation publique, cherchant des commentaires jusqu’au 12 septembre. Leur objectif? Définir si la modération de ces discussions respecte la liberté d’expression tout en protégeant les droits des personnes transgenres et non-binaires. Meta a 60 jours pour répondre à ces recommandations une fois formulées.

Cette affaire n’est pas un cas isolé pour Meta. L’année dernière, la compagnie avait déjà créé un bad buzz en supprimant par erreur deux publications Instagram où un couple transgenre discute de soins de santé trans. Malgré une première réaction négative, Meta avait finalement inversé sa décision. Le comité, pour sa part, avait été très clair: ces publications n’auraient jamais dû être retirées.

Les entités externes ne sont pas en reste non plus. Le groupe de défense LGBTQ+, GLAAD, a publié un rapport accablant qui démontre comment Meta échoue régulièrement à appliquer ses propres politiques sur les discours de haine anti-trans. Le rapport documente des dizaines d’exemples éloquents sur Facebook, Instagram et Threads, entre la mi-2023 et mars 2024, montrant l’ampleur des insultes et des thérapies de conversion encore promues sur ses plateformes.

En conclusion, Meta semble danser sur le fil du rasoir quand il s’agit de l’équilibre entre liberté d’expression et protection des minorités. Et à voir les récentes prises de position de l’Oversight Board, on ne peut s’empêcher de penser que l’œil de Moscou est très scrutateur. Espérons que cette fois-ci, Meta saura se relever sans trébucher de nouveau.

Allez, ne perdez pas le fil, car chez Meta, c’est un peu comme dans une salle de sport : il y a toujours quelqu’un pour vous faire transpirer!

Source : Engadget

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