Voyager est fatal à l’ignorance, c’est ce que dit Mark Twain, mais pour Pavel Durov, patron de Telegram, la France l’a fait atterrir sur un terrain beaucoup plus accidenté que prévu!
Après quatre jours passés dans les geôles françaises, Pavel Durov est maintenant formellement mis en examen. La facture? Un dépôt de 5 millions d’euros de caution et l’obligation de pointer deux fois par semaine au commissariat. Un dossier qui sent le souffre!
Mais qu’est-ce qui a mis Durov sur le radar des autorités françaises? Accusé de gérer une entreprise soupçonnée de stocker et distribuer du matériel pédopornographique, faciliter le trafic de drogue et les fraudes organisées en tout genre, rien que ça. La liste des charges présentées par le tribunal criminel de Paris est longue comme le bras.
La mise en examen n’est qu’un pas, mais un pas significatif vers le tribunal.
Comme l’explique la procureure Laure Beccuau, cette étape de mise en examen est cruciale pour savoir si l’affaire mérite vraiment un procès. Autant dire que Telegram n’est pas sorti de l’auberge, surtout avec sa réputation de mauvais élève en matière de réponses aux demandes judiciaires.
Les départements d’investigations français et leurs alliés européens de Eurojust sont unanimes: Telegram a un problème sérieux de coopération. Bien que l’affaire ait commencé par une enquête sur du matériel pédopornographique, la recherche s’est vite élargie, révélant une toile d’activités illicites indicibles.
Des sources proches de l’enquête révèlent que des criminels ont usé de la plate-forme Telegram pour attirer des jeunes filles dans un réseau de chantage moral. Imaginez, utiliser une application de messagerie pour un tel crime! Pire encore, Telegram aurait ignoré les demandes d’identification des autorités françaises après de telles révélations.
La suite de l’affaire pourrait bien prendre des mois, voire des années avant un dénouement. Et pendant ce temps, Durov devra prendre racine en France, empêché de quitter le territoire.
Comme dirait un développeur: « Les bugs mal corrigés finissent toujours par nous rattraper ». Ironie du sort, même un géant de la messagerie n’est pas à l’abri des réalités du code… judiciaire!
Source : Techcrunch