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Credits image : Priscilla Du Preez 🇨🇦 / Unsplash

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Du Tweet au Ciel Bleu : Bluesky Décolle

« Qui vole un œuf, vole un bœuf… mais qui délaisse Twitter, trouve Bluesky ! »

Chers lecteurs, préparez-vous à un véritable plot twist dans l’univers des réseaux sociaux ! Le tribunal brésilien a décidé de bannir X (anciennement Twitter) et, surprise surprise, c’est Bluesky qui en tire parti.

Le vendredi soir, Bluesky a annoncé atteindre des sommets d’activité avec l’arrivée de 500 000 nouveaux utilisateurs en seulement deux jours. Et ce n’est pas tout, l’application est même numéro un sur le classement des apps gratuites pour iPhone au Brésil, surpassant Threads de Meta. Si ce n’est pas une OPA réussie, je ne sais pas ce que c’est !

Le PDG de Bluesky, Jay Graber, a félicité les Brésiliens : « Bravo le Brésil, vous avez fait le bon choix. » Pour une plateforme ouverte au public seulement depuis février, atteindre six millions d’utilisateurs en mai 2024, c’est un peu comme si David venait de mettre une sacrée raclée à Goliath.

Bluesky, le « roi court » des apps sociales, vole la vedette à X.

Annoncé pour la première fois en 2019 comme une initiative soutenue par Twitter pour créer un protocole social décentralisé, Bluesky est devenu une société indépendante à but non lucratif. Jack Dorsey, fondateur de Twitter, a même quitté le conseil d’administration cette année. C’est un peu comme voir Luke Skywalker quitter l’Alliance pour rejoindre un monastère bouddhiste.

Et pendant que X, propriété d’Elon Musk, se démêle les pinceaux dans une bataille juridique avec le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes au sujet du blocage de certains comptes accusés de désinformation électorale, Bluesky fait son nid.

Pour couronner le tout, X a décidé de fermer ses opérations au Brésil ce mois-ci, après un ultimatum du juge Moraes. La réponse du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva ? Un adieu en bonne et due forme à ses abonnés X, en partageant ses autres comptes de réseaux sociaux, en commençant par Bluesky, bien sûr.

Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais dans le monde des réseaux sociaux. La prochaine fois que quelqu’un vous dit que Twitter est irremplaçable, rappelez-vous de Bluesky et de ce vent de fraicheur qui souffle du Sud. Qui sait, peut-être un jour jouerons-nous tous à cache-cache dans les nuages de Bluesky au lieu de tweeter nos mésaventures quotidiennes.

Source : Techcrunch

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