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Credits image : Timothy Hales Bennett / Unsplash

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La Justice peut-elle réglementer les contenus pour les adolescents en ligne ?

La justice peut-elle vraiment dicter ce que les réseaux sociaux doivent bloquer pour les adolescents ? C’est une question à laquelle un juge fédéral vient de répondre en décidant que ces entreprises ne peuvent être obligées de bloquer certains types de contenus pour les jeunes.

Comment en est-on arrivé là ? Tout commence avec la loi texane nommée « Securing Children Online Through Parental Empowerment (SCOPE) Act ». Cette loi impose des exigences de vérification de l’âge et d’autres politiques sur la façon dont les réseaux sociaux traitent les utilisateurs adolescents. Mais le véritable nœud du problème est l’obligation pour les entreprises de « prévenir l’exposition des mineurs à du matériel néfaste », y compris des contenus qui « glorifient » l’automutilation et la consommation de substances. Or, ce volet de la loi a été annulé par le juge.

Pourquoi cette partie de la loi a-t-elle été rejetée ? Selon le juge, « un État ne peut pas choisir quelles catégories de discours protégés il souhaite bloquer aux adolescents en ligne ». Il critique également le langage employé dans la loi, pointant du doigt des termes « politiquement chargés » et « indéfinis » comme « glorifier » et « promouvoir. »

Cette décision met en lumière les tensions croissantes entre régulation et liberté d’expression.

Néanmoins, le juge a maintenu d’autres aspects de la loi, tels que les exigences de vérification de l’âge et les interdictions de publicité ciblée pour les mineurs. NetChoice, le groupe industriel tech à l’origine de la contestation, a soutenu que des mesures comme la SCOPE Act obligent les grandes entreprises tech à augmenter la collecte de données chez les mineurs.

La loi texane, adoptée l’année dernière, n’est qu’une parmi d’autres tentatives à travers le pays. New York a récemment passé deux lois limitant la capacité des réseaux sociaux à collecter des données sur les utilisateurs adolescents et nécessitant le consentement des parents pour accéder à certaines fonctionnalités « addictives » comme les recommandations algorithmiques. En Californie, une mesure similaire attend la signature du gouverneur pour devenir loi.

Ces régulations en constante évolution soulèvent la question : comment trouver un équilibre entre protéger les jeunes en ligne et préserver leurs droits à la liberté d’expression ?

Source : Engadget

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