« Google, c’est comme un supermarché qui se réserve les meilleures promotions. »
Eh bien, mes chers lecteurs, il semble que ce géant de la technologie, Google, ne lâche jamais le cœur de l’actualité, surtout quand il s’agit de concurrence et d’abus de position dominante. Le régulateur de la concurrence du Royaume-Uni, la Competition and Markets Authority (CMA), a récemment émis des objections formelles contre la société, l’accusant de pratiques anticoncurrentielles dans le domaine de la technologie publicitaire (adtech). Alors, ajustez vos lunettes geeks et plongeons-nous dans cette saga pleine de rebondissements.
Imaginez un peu : Google est soupçonné de préférer ses propres services de vente d’annonces publicitaires tout en excluant ses rivaux et en lésant ses clients. Quelle surprise, n’est-ce pas ? En fait, ces pratiques pourraient nuire à des milliers d’éditeurs et d’annonceurs britanniques. On parle ici d’un secteur où les consommateurs, sans s’en rendre compte, sont analysés par des technologies de suivi comme les cookies. Toutes ces données circulent entre différentes plateformes d’adtech à la vitesse de la lumière pour offrir la publicité parfaite. Et devinez qui joue les chefs d’orchestre furieux ? Oui, Google !
La CMA soupçonne Google de tricher au Monopoly de l’adtech, au grand désavantage des autres joueurs.
Alors, quelles sont exactement ces pratiques douteuses ? Il s’agit notamment de fournir à AdX, la plateforme d’échange d’annonces de Google, un accès privilégié aux annonceurs utilisant Google Ads, de manipuler les enchères publicitaires pour favoriser AdX, et de permettre à AdX de soumissionner en premier lors des enchères. En gros, c’est comme si Google donnait toujours la meilleure part du gâteau à sa propre entreprise, au détriment de tous les autres convives !
Mais attendez ! Ce n’est pas tout. La CMA a provisoirement conclu que ces pratiques sont en cours depuis au moins 2015. Et il ne s’agit pas seulement de dominer le marché des serveurs publicitaires pour éditeurs avec DFP, mais aussi d’écraser la concurrence. Effectivement, c’est un peu comme si David avait oublié son caillou pour affronter Goliath.
Et pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Britanniques qui tirent la sonnette d’alarme. L’Union Européenne mène sa propre enquête antitrust sur Google depuis 2021 et a averti que la seule solution viable pourrait être de démanteler son empire de l’adtech. Rien que ça. Aux États-Unis aussi, les régulateurs sont prêts à sortir l’artillerie lourde, accusant Google de monopoliser illégalement le secteur publicitaire numérique. Bref, de chaque côté de l’Atlantique, Google semble sur le banc des accusés.
Cerise sur le gâteau ? En août dernier, Google a perdu une affaire antitrust au sujet de sa domination sur les recherches en ligne. Et vous savez quoi ? Google a bien sûr annoncé qu’il allait faire appel. On dirait bien que ce titan de la tech aime les défis autant que les cookies aiment suivre votre navigation sur le web.
Et pour finir en beauté : si Google ne se dépêche pas de se racheter une conduite, son avenir pourrait ressembler à ses fameux Doodles : amusant à regarder, mais pas toujours pris au sérieux.
Source : Techcrunch