Peut-on vraiment faire confiance à un modèle d’IA génératif ouvert comme Llama de Meta? Cette question soulève de nombreuses préoccupations sur la transparence et la sécurité des modèles d’intelligence artificielle (IA). Meta a lancé Llama, son propre modèle IA, distinct par sa nature « ouverte » où les développeurs peuvent l’utiliser à leur guise, sous certaines conditions. Comment cela se positionne-t-il face à des modèles plus fermés comme ceux d’Anthropic ou Google?
Meta a judicieusement noué des partenariats avec des géants comme AWS, Google Cloud et Microsoft Azure pour proposer des versions de Llama hébergées dans le cloud. Pourquoi cette stratégie hybride et quels en sont les avantages pour les développeurs?
En outre, Meta a mis en place des outils spécifiques pour personnaliser et ajuster Llama selon les besoins des utilisateurs. Ainsi, quels sont les réels atouts et les éventuelles failles de ces outils?
Meta a mis en avant des partenariats et des outils spécifiques pour booster l’utilisation de Llama. Mais qu’en est-il de la sécurité et de l’éthique?
Les modèles de Llama, allant de Llama 8B à Llama 405B, montrent une grande flexibilité d’utilisation, mais leurs performances et spécificités varient. Par exemple, Llama 405B est optimisé pour du matériel de centre de données, tandis que les versions plus petites, comme Llama 8B et 70B, sont conçues pour des dispositifs moins puissants. Que signifie cette différentiation pour les utilisateurs finaux?
Par ailleurs, ces modèles ont des contextes de 128 000 tokens, soit environ 100 000 mots. Cette capacité permet-elle vraiment d’éviter les dérives contextuelles et les extrapolations incorrectes?
Concernant ses capacités, Llama peut effectuer des tâches variées comme la génération de code, les réponses aux questions mathématiques de base, et le résumé de documents dans diverses langues. Mais pourquoi ces modèles ne peuvent-ils pas encore traiter d’images, sachant que cela pourrait changer prochainement?
Meta propose aussi des outils comme Llama Guard pour modérer le contenu généré par Llama. Ces outils sont-ils suffisamment robustes pour prévenir les abus et autres comportements malveillants?
Enfin, la question de la formation sur des contenus protégés par le droit d’auteur persiste, ce qui pourrait exposer les utilisateurs à des risques juridiques. Meta a-t-elle pris en compte tous les aspects éthiques et de propriété intellectuelle dans le développement de son IA?
Source : Techcrunch