Comme disait Jean-Paul Sartre, “L’enfer, c’est les autres” – surtout quand ces autres sont des robots qui jouent à l’apprenti sorcier avec nos célébrités préférées.
Imaginez un débat présidentiel si exubérant qu’il inclut des discussions sur la fine cuisine des animaux domestiques. C’est dans ce contexte que Taylor Swift, la reine incontestée de la pop américaine, a décidé de griffonner un post Instagram pour officialiser son soutien à Kamala Harris. Vous avez bien lu, entre deux riffs de guitares, elle a simplement bouleversé la scène électorale.
Mais ce n’était pas tout ! Non seulement Taylor a encouragé des milliers de personnes à s’inscrire pour voter, mais elle en a également profité pour partager ses craintes concernant les deepfakes. Une de ces vidéos trafiquées la montrait soutenant Donald Trump, ce qui n’était absolument pas le cas.
Taylor Swift a transformé un problème de deepfake en une masterclass de clarté politique.
Taylor, dans sa déclaration digne d’un thriller hollywoodien, a expliqué : « La meilleure manière de combattre la désinformation est de dire la vérité ». Point fort pour cette icône, car en plus de poster sur Instagram, elle a parfaitement illustré le danger des IA manipulatrices. Cela nous montre bien que même les stars ne sont pas à l’abri des mensonges numériques.
Linda Bloss-Baum, professeur à l’Université américaine, applaudit Taylor pour avoir donné une perspective personnelle à ce problème. Selon elle, les célébrités doivent faire face à des deepfakes car il existe une tonne de photos et vidéos d’eux en ligne. Des avocats spécialisés dans la propriété intellectuelle comme Noah Downs parlent même d’une montée en puissance des usurpateurs d’IA.
Et ce n’est pas qu’une question de soutenir un candidat ou l’autre. Swift a aussi été la victime de pornographie non consensuelle générée par IA, provoquant même des discussions législatives. Quand les grandes stars s’impliquent, les législateurs commencent à prêter un peu plus d’attention.
Alors, les élections approchent et la question se pose : quelle sera la prochaine manigance des deepfakes ? Peut-être une Lori Greiner virtuelle vendant des pilules minceur. Les États-Unis manquent de lois pour contrer cette désinformation galopante et c’est inquiétant.
Bloss-Baum souligne que la technologie des deepfakes est terrifiante – les électeurs croiront peut-être discuter directement avec un candidat, alors que c’est un robot derrière tout ça. Avec des élections si cruciales, nous devons être plus vigilants que jamais.
Un petit espoir existe dans la législation du NO FAKES Act, mais elle arrive trop tard pour l’élection de novembre. En attendant, restons alertes et, comme dirait Taylor, utilisons la vérité pour vaincre ces mensonges robotiques. Et souvenez-vous, « l’IA ne fait pas le bonheur, mais elle y contribue »… à sa manière effrayante.
Source : Techcrunch