« Avec les fusions, c’est souvent comme un réseau mobile: ça peut passer ou casser! »
La saga de la fusion Vodafone et Three vient de connaître un nouvel épisode palpitant, avec l’autorité britannique de la concurrence, la CMA, qui fait barrage à cette union de 19 milliards de dollars. Si vous pensiez que ce mariage allait être une balade de santé, vous vous trompez lourdement!
La CMA craint que cette fusion mène à une hausse des tarifs pour les consommateurs, une diminution des offres (bonjour les petits forfaits data) et moins d’investissements dans les réseaux mobiles britanniques. Oui, c’est un peu comme si vous preniez un gâteau, mais que chaque portion devenait plus petite… et plus chère.
Quand fusionner rime avec kundalini: ça peut élever, ou donner mal au portefeuille.
Pire encore, nos amis les MVNO (opérateurs de réseau mobile virtuel) risquent de ne plus pouvoir négocier de bons tarifs en gros. Résultat? Des services plus coûteux pour le consommateur. Et sans oublier que Three appartient à une entreprise hongkongaise, suscitant des inquiétudes de sécurité nationale.
Cependant, en mai dernier, le gouvernement britannique avait donné le feu vert à cette union avec quelques conditions de sécurité, laissant la CMA régler les détails réglementaires. Imaginez-vous cette rentrée explosive: la CMA a lancé une enquête approfondie, sondé le marché de fond en comble et recueilli des avis d’experts. Le verdict? La pression concurrentielle maintient les prix bas, et moins de concurrents ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle.
Et que dire des “remèdes” suggérés? La CMA propose des solutions structurantes, comme la vente de certaines parties de leurs activités ou des actifs réseau spécifiques pour améliorer la concurrence. En gros, c’est comme dire à un enfant qu’il doit partager son jouet préféré à Noël.
La CMA se penche également sur des remèdes comportementaux, incluant des engagements spécifiques sur les plans d’investissement réseau et la protection des clients au détail durant l’intégration initiale du réseau, afin de garantir que les prix et les conditions ne soient pas impactés négativement. Imaginez une nounou pour surveiller les grandes entreprises, afin qu’elles se conduisent bien!
En dépit des objections de Three et Vodafone, la CMA reste méfiante. Les deux géants télécoms affirment que cette fusion améliorerait les services sans augmenter les prix, et proposent même que l’investissement de 11 milliards de livres dans le réseau soit surveillé par Ofcom. Qui aurait cru qu’une fusion pourrait susciter autant de remous?
En résumé, la course de Vodafone et Three vers l’union sacrée n’est pas encore gagnée. Apparemment, c’est beaucoup plus compliqué que de simplement dire « oui » devant l’autel de la concurrence!
Source : Techcrunch
