« Un chatbot par jour éloigne le développeur toujours » pourrait être la nouvelle devise des fondateurs de DryMerge, une start-up prometteuse dans le monde des intégrations d’applications. Fatigués de jongler avec des outils compliqués pendant leurs stages chez Meta et Stripe, Sam Brashears et Edward Frazer ont décidé de simplifier la vie des non-techniciens. Ensemble, ils ont créé DryMerge, une plateforme d’automatisation qui se veut aussi simple à utiliser qu’une discussion sur WhatsApp.
Imaginez : vous décrivez une tâche à DryMerge, comme « chaque fois que je reçois un mail d’un nouveau prospect, alerte l’équipe sur Slack et ajoute-le à HubSpot », et voilà, c’est fait ! Plus besoin de s’arracher les cheveux à élaborer des scripts compliqués. Edward Frazer est clair : « Une interface en langage naturel ouvre l’automatisation aux personnes non techniques. »
Pour tester cette super idée, j’ai décidé de me plonger dans l’univers de DryMerge. Et, ô surprise, l’interface minimaliste m’a rappelé celle de ChatGPT – pas grand-chose à voir, juste un bot avec lequel on pourrait presque partager un café. Chaque nouvelle demande (du type « résume-moi mes réunions de la journée chaque matin ») lance une nouvelle session de chat, et ces sessions sont toutes sauvegardées dans un panneau latéral pour consultation ultérieure.
« DryMerge promet, mais il a encore quelques bugs à aplatir. »
Sponsorisé par une bibliothèque d’applications en forte croissance (Gmail, Microsoft Outlook, Salesforce, etc.), DryMerge dépose chaque automatisation dans une fenêtre dédiée, vous permettant de vérifier facilement son bon fonctionnement. Voulant libérer du temps dans mon emploi du temps chargé de journaliste, j’ai testé l’intégration de mes contacts Gmail dans un Google Calendar. Tout a commencé comme sur des roulettes, mais les ennuis n’ont pas tardé à pointer le bout de leur nez.
Malheureusement, le chatbot de DryMerge s’est parfois montré capricieux, refusant de répondre ou manquant des détails clés. À chaque tentative de copier mes contacts Gmail dans mon calendrier, il semblait convaincu que je voulais plutôt remplir un tableau Excel à la main. Le processus d’automatisation de ma vie trépidante est rapidement devenu une farce absurde.
Pour être juste, tout n’a pas été mauvais. DryMerge a réussi quelques astuces, comme copier des posts de mon compte X vers mon serveur Discord personnel. Pas de quoi révolutionner le monde, mais cela pourrait me faire gagner quelques minutes précieuses au quotidien. Cependant, comme me l’a assuré Frazer, ces petits bugs seront résolus à mesure que les deux compères continuent de développer leur produit.
Brashears et Frazer ont certainement un long chemin à parcourir, surtout dans un marché aussi concurrentiel que l’iPaaS (intégration en tant que service). Toutefois, ils espèrent se distinguer par leur simplicité d’usage, une qualité qui attirera sans aucun doute les non-codeurs de tous horizons. Cela s’annonce prometteur, à condition de passer la première barrière des bugs, mais si l’innovation continue, DryMerge pourrait devenir la clé des automatismes pour monsieur et madame Tout-le-Monde.
Pour l’instant, DryMerge est une jeune pousse de 2000 utilisateurs, fraîchement acceptée dans la prochaine cohorte Y Combinator et dotée d’un financement de 2,2 millions de dollars pour soutenir son développement. Espérons que ces fonds permettront de faire fleurir cette idée pleine de potentiel, car, comme le dit si bien Frazer : « ajouter de nouvelles intégrations et doubler la taille de notre équipe sont nos prochaines étapes. »
En résumé, DryMerge pourrait être pour les workflows ce que le marteau est pour le bricoleur : simple, efficace, mais encore un peu imparfait. Attendez-vous à quelques ratés avant d’atteindre la perfection, et qui sait, DryMerge pourrait bien faire couler beaucoup… d’encre électronique !
Source : Techcrunch
