« Le futur, c’est maintenant, et apparemment, il est signé par des robots » — Voici comment Google veut s’assurer que tous les artistes numériques, qu’ils soient humains ou non, obtiennent le crédit qu’ils méritent.
Notre cher ami Google a récemment décidé de jouer la carte de la transparence dans le domaine artistique. Après avoir rejoint la Coalition pour la Provenance et l’Authenticité du Contenu (C2PA) au début de l’année, Google dévoile comment il va mettre en œuvre une norme de filigrane numérique pour les contenus générés ou modifiés par des outils d’IA générative (GAI). Fini le mystère autour des créations numériques!
En collaboration avec des géants comme Amazon, Meta et OpenAI, Google a passé plusieurs mois à perfectionner la technologie de filigrane pour les contenus GAI. La dernière version des « Content Credentials » promet d’être plus sécurisée et inaltérable grâce à des méthodes de validation plus strictes. Imaginez un peu, un certificat d’authenticité numérique digne des plus grandes œuvres d’art.
« Les images modifiées par GAI peuvent maintenant révéler leurs secrets grâce à la technologie de filigrane. »
Bientôt, Google intégrera cette version améliorée des « Content Credentials » dans certains de ses produits phares. Alors, la prochaine fois que vous chercherez une image sur Google, un petit tour par l’outil « About this image » pourrait vous révéler si l’image a subi le coup de pinceau numérique d’une IA. Et ce n’est pas tout! Cette fonctionnalité sera également disponible dans Google Images, Lens et Search.
Il est également prévu que YouTube embarque cette technologie pour indiquer aux spectateurs si une vidéo a été capturée par une caméra équipée de C2PA. Curieux? Restez branchés, plus d’infos arrivent plus tard cette année.
La surprise ne s’arrête pas là. Google envisage d’utiliser les métadonnées C2PA dans ses systèmes publicitaires pour appliquer ses politiques de manière plus transparente. Cependant, des détails plus précis restent mystérieux, tout comme les intentions de nos amis IA.
Cependant, l’efficacité de ce système dépend en grande partie des fabricants de caméras et des développeurs d’outils GAI qui doivent adopter cette norme de filigrane. Et n’oublions pas ceux qui pourraient tenter de retirer ces métadonnées. Mais au moins, la porte vers une visibilité accrue des processus IA est ouverte.
En parallèle, Meta traverse aussi ses propres turbulences. Après avoir bataillé toute l’année sur la manière d’étiqueter les contenus GAI sur ses plateformes, Meta a récemment ajusté sa politique pour rendre ces labels moins visibles. Un pas en avant ou en arrière? À vous de juger!
Alors, cher lecteur, préparez-vous à naviguer dans un monde où même les robots laissent des signatures invisibles. Et comme on dit dans le milieu, « IA ou pas, l’important c’est de savoir qui a vraiment tenu le pinceau! »
Source : Engadget
