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Credits image : Joshua Hoehne / Unsplash

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Au Carnaval de la Compliance: X fait le Samba

« La démocratie, c’est la pire forme de gouvernement, à l’exception de toutes les autres », disait Winston Churchill. Et X (anciennement connu sous le nom de Twitter), semble se heurter à la démocratie brésilienne de plein fouet. Après des semaines de bras de fer avec la Cour Suprême du Brésil, X fait volte-face, prêt à se plier aux exigences pour espérer opérer à nouveau au pays de la samba et du carnaval.

Selon The New York Times, les avocats de X ont récemment informé la Cour qu’ils avaient nommé Rachel de Oliveira Conceicao comme nouvelle représentante légale au Brésil, et avaient retiré les comptes jugés dangereux pour la démocratie par le juge Alexandre de Moraes. Cependant, comme dans un bon feuilleton brésilien, il y a un twist!

La Cour Suprême brésilienne n’est pas encore convaincue. Il semblerait que X n’ait pas soumis tous les documents nécessaires pour prouver cette nomination officielle. On dirait que X a encore quelques moulinets bureaucratiques à faire pour convaincre les juges brésiliens. X a maintenant cinq jours pour rectifier le tir et fournir les papiers manquants, faute de quoi ils risquent de voir leurs efforts réduits à néant.

X a cinq jours pour soumettre les papiers manquants, sinon adieu Rio!

X avait brièvement retrouvé son service au Brésil la semaine dernière grâce à l’aide de Cloudflare, mais l’entreprise a vite précisé qu’il s’agissait d’un retour « involontaire et temporaire ». Dans une déclaration surprenante, un porte-parole de X a affirmé que le réseau social pourrait être « de nouveau inaccessible au Brésil bientôt », tout en poursuivant les tractations avec le gouvernement local pour revenir officiellement en ligne.

Les menaces de sanctions ne sont pas à prendre à la légère. Le Brésil a annoncé des amendes monstres de près d’un million de dollars par jour pour X et Starlink (un autre bébé de Musk), si les conditions ne sont pas respectées. Les utilisateurs brésiliens eux-mêmes ne sont pas épargnés: toute tentative pour contourner le ban en utilisant un VPN pourrait leur coûter une modeste somme de 8,900 dollars. Avec cette ultime manœuvre légale, X semble enfin prêt à se conformer et à faire un retour légitime au pays du football.

Reste à voir si X arrivera à danser la samba jusqu’au bout sans trébucher sur les exigences judiciaires. Le dénouement de cette saga est encore incertain, mais une chose est sûre: X essaie de se remettre dans le jeu, un pas à la fois.

Source : Engadget

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