« Si tu veux que quelque chose soit fait, demande-le à une personne occupée. » – Benjamin Franklin. On dirait qu’Elon Musk a décidé de tester cette théorie à fond… En tout cas, c’est ce que l’on pourrait penser en voyant ses aventures récentes avec la SEC.
Elon Musk, le PDG aux multiples casquettes (et à forte propension pour la lettre X), est à nouveau dans le viseur des régulateurs. Cette fois-ci, c’est la SEC qui n’a pas trop apprécié que Musk fasse faux bond à un témoignage crucial pour une enquête sur son rachat de Twitter.
Tout commence le 10 septembre lorsque Musk devait se présenter devant la cour de Los Angeles, mais, surprise, il a d’autres projets en tête : un petit lancement spatial avec SpaceX. Il prévient la SEC seulement trois heures avant le début prévu de son témoignage. Imaginez la tête des avocats de la SEC lorsqu’ils reçoivent le message.
La SEC se fâche et demande des sanctions, en plus de vouloir récupérer les frais de voyage pour les avocats envoyés à Los Angeles pour rien.
Proposition refusée pour un report au lendemain, le 11 septembre. Musk et son équipe ont préféré des dates en octobre. La SEC insiste donc pour obtenir des sanctions sévères si Musk ne se présente pas à la prochaine audience. L’addition est salée : des milliers de dollars en frais de déplacement dépensés pour trois avocats.
Mais d’où vient cette querelle ? L’enquête de la SEC cherche à savoir si Musk a bien respecté la législation en ce qui concerne la divulgation de ses achats d’actions Twitter avant de racheter la société pour 44 milliards de dollars en 2022. Visiblement, Musk aurait pris son temps, 10 jours de trop, pour le faire. Une petite contrariété de plus pour le milliardaire.
Et ce n’est pas la première fois que Musk affronte la SEC. En 2018, il avait déjà été sermonné avec une amende de 40 millions de dollars et une obligation de quitter son poste de président de Tesla, pour des tweets douteux. Sans oublier les enquêtes sur les capacités de conduite autonome des véhicules Tesla et le fameux projet de maison en verre financé par les fonds de la société.
L’avenir nous dira si Musk se conformera enfin aux demandes de la SEC, ou s’il continuera de les garder en haleine avec ses multiples projets et ses agendas surchargés. En attendant, gageons que la prochaine fois qu’il promet de venir, il ne soit pas noyé dans ses affaires… ou sur Mars.
En bref, il faut espérer que Musk ne « zappe » pas trop souvent ses rendez-vous, sinon la SEC risque de le mettre « sur orbite » à force de sanctions !
Source : Techcrunch
