Comment une petite startup française en est-elle venue à révolutionner le monde de l’orchestration des données? Kestra, c’est son nom, semble être en voie de devenir un incontournable de ce domaine. Une simple levée de fonds express peut-elle vraiment transformer la donne?
Kestra, à l’image d’un chef de gare pour entreprises, orchestre le flux des données avec une précision redoutable. L’entreprise a récemment levé 8 millions de dollars, moins d’un an après une première levée de 3 millions. Quels secrets se cachent derrière cette croissance fulgurante?
La startup, aidée par des investisseurs notables comme Alven, Isai et Axeleo, gère aujourd’hui 10 fois plus de workflows qu’il y a un an. Son succès impressionne, avec des milliers d’organisations utilisant sa plateforme pour gérer des centaines de millions de processus. Quelle est donc la formule magique de Kestra?
Kestra pourrait bien être la clé de voûte des environnements de données du futur.
Ce qui distingue Kestra, c’est son approche basée sur les workflows déclaratifs en YAML, accessible même pour ceux n’ayant pas de compétences en programmation. Et pour ceux qui travaillent en business intelligence, une interface simplifiée permet une gestion fluide des workflows. Peut-on réellement se passer des langages complexes pour orchestrer ses données?
Mais Kestra ne s’arrête pas là. L’entreprise propose aussi une édition entreprise avec des fonctionnalités supplémentaires, intégrant ainsi divers systèmes comme des bases de données et des data warehouses. Parmi ses clients, on retrouve des noms prestigieux tels que JCDecaux et Leroy Merlin. Quel impact cette diversification a-t-elle sur la fiabilité de l’outil?
La force de Kestra réside aussi dans sa flexibilité d’intégration avec des outils de transformation des données comme dbt ou Airbyte, agissant comme un véritable tableau de bord pour les workflows de données. La startup anticipe-t-elle un tournant majeur dans l’automatisation des flux de données?
La vision de son cofondateur, Emmanuel Darras, anciennement chez Ankama, est claire : l’ancien modèle d’orchestration des données est dépassé. La startup compte doubler ses effectifs et s’attaquer au marché américain. Quel avenir peint donc Darras pour Kestra?
Source : Techcrunch