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Credits image : Sandy Millar / Unsplash

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Ghost Kitchens: Soupçons dans les fourneaux

« Les grandes nations n’avaient guère ce que nous appelons aujourd’hui ‘égalité’, mais elles avaient le respect. » — Simone Veil

Isabella Vincenza, l’une des employées pionnières de CloudKitchens, n’aurait jamais imaginé qu’elle se retrouverait un jour à intenter un procès contre son ancien employeur. Débutant comme commerciale à temps plein en 2018, elle est rapidement devenue une habituée des dîners de la President’s Club organisés par le PDG Travis Kalanick dans son manoir de Bel Air en 2020 et 2021. Ces événements exclusifs récompensaient les meilleurs vendeurs de CloudKitchens.

Lors de ces soirées, qui débutaient par des cocktails au bord de la piscine, Isabella se voyait souvent complimentée et invitée à discuter près de Kalanick. En tant que première vendeuse femme de l’entreprise, son travail était largement respecté. Mais en août 2022, les choses prirent une tournure étrange lorsqu’elle se présenta enceinte à un de ces dîners. Kalanick, autrefois affable, l’ignora presque complètement cette fois-là.

« C’était le début de mon bannissement, » raconte Vincenza. Les mois suivants confirmèrent ses inquiétudes. Elle fut licenciée en juillet 2023, six mois après son retour de congé maternité, selon son procès. S’ensuivit une poursuite pour licenciement abusif, discrimination sexuelle et environnement de travail hostile.

Le succès d’autrefois n’est pas toujours gage de respect éternel.

Selon Vincenza, le bureau était tout simplement un club de garçons, avec des salaires inégaux et des privilèges masculins omniprésents. Elle affirme avoir « dû esquiver toutes les courbes sexistes de son employeur » tout en recevant moins de reconnaissance et de ressources que ses homologues masculins. De son côté, CloudKitchens réfute ces allégations, arguant qu’elle faisait partie des employées les mieux payées mais qu’elle avait des performances médiocres.

Les similitudes avec la chute de Kalanick d’Uber en 2017 sont notables, une saga marquée par des accusations de discrimination sexuelle et de harcèlement au travail. En reprenant les rênes de City Storage Systems, l’environnement de CloudKitchens, selon certains, reproduisait le même climat de travail toxique. Nice de revoir la même histoire prendre forme à travers différentes entreprises!

Plusieurs poursuites judiciaires contre CloudKitchens d’anciennes employées relèvaient des mêmes préoccupations – des heures supplémentaires non rémunérées, des discriminations raciales et de genre. Malgré les démentis de l’entreprise, les témoignages internes et les communications Slack vus par TechCrunch peignent un tableau préoccupant d’une « culture de bro ».

Pour Vincenza, sa décision de poursuivre en justice tient du courage: « Je ne veux pas que d’autres soient traitées ainsi dans cette entreprise, » dit-elle. Pour les autres mamans, pour les autres femmes, elle souhaite un meilleur environnement de travail.

Comme on dit: « CloudKitchens peut couper les ponts, mais Vincenza ne cuisine pas avec la chaleur. » Quel monde tumultueux où nous vivons – même les nuages semblent avoir des problèmes de cuisson!

Source : Techcrunch

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