« Pourquoi se contenter de suivre la foule quand on peut devenir un pionnier?! »
On dirait que le monde du capital-risque est en effervescence ces derniers temps, avec des investisseurs de renom qui échangent de chaises comme à un jeu de chaises musicales! On savait déjà que les génies du capital-risque ne sont pas vraiment fans de la routine, mais ces derniers mois ont été particulièrement mouvementés. De Keith Rabois à Ethan Kurzweil, nombreux sont ceux qui ont mis les voiles pour de nouveaux horizons ou qui ont tout simplement pris une pause bien méritée.
Habituellement, les partenaires de ces fonds ne bougent pas autant. Pour commencer, ces fonds ont des cycles de vie de 10 ans. Beaucoup de partenaires et de GP ont aussi leur propre argent investi dans ces fonds, ce qui les incite à rester bien en place. Sans parler des fameux « key man » qui peuvent provoquer une hémorragie de capitaux s’ils décident de plier bagage.
Alors, qu’est-ce qui se passe cette année? Pourquoi voit-on tant de mouvements dans ce monde habituellement si stable? La vérité est que le monde du capital-risque change, tout comme ces investisseurs. Voici quelques grands noms qui ont décidé de secouer un peu la scène ces derniers mois:
Les changements sont le nouveau mot d’ordre dans le capital-risque en 2023!
En septembre, James da Costa a troqué son job de cofondateur de Fingo pour un rôle de partenaire chez Andreessen Horowitz, tandis que son collègue Jacob Westphal a fait le chemin inverse vers Will Ventures. En août, Maria Palma a quitté Kindred Capital pour rejoindre Freestyle VC à San Francisco. Et ce n’est pas tout, en juillet, Alex Cook a décidé de quitter Tiger Global après presque sept ans de bons et loyaux services.
Et ce n’est pas fini! En juin, Spencer Peterson a laissé son poste chez Bedrock pour devenir partenaire général chez Coatue, et Amanda « Robby » Robson a quitté Cowboy Ventures avec l’idée de lancer son propre fonds. En mai, Alison Stillman, cofondatrice de Serena Ventures, a pris une pause après presque six ans de collaboration avec la légendaire tenniswoman Serena Williams.
Bref, entre les départs, les retours et les nouvelles aventures, le monde du capital-risque n’a jamais été aussi animé. On pourrait dire que ces investisseurs ne perdent pas de temps à suivre les marchés, ils créent leurs propres tendances (financierement parlant, bien sûr).
Récemment le capital-risque est devenu un peu comme un jeu de poker: il faut savoir quand se coucher, quand suivre et quand relancer. Espérons seulement que toutes ces décisions stratégiques porteront leur fruit à la fin de la partie. Après tout, dans le monde du VC, c’est toujours bon d’avoir un Joker dans la manche!
Source : Techcrunch
