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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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Les deepfakes menacent-ils notre démocratie?

Comment une campagne électorale peut-elle être influencée par les avancées technologiques ? C’est la question que l’on se pose en découvrant les récentes sanctions prononcées par la Federal Communications Commission (FCC) contre Steve Kramer, un consultant politique, pour une série de robocalls illégaux durant les primaires du New Hampshire.

Que s’est-il passé exactement ? Kramer a utilisé des technologies d’IA deepfake et de spoofing pour diffuser des appels automatisés pré-enregistrés, usurpant la voix du Président Biden. Ces appels invitaient les électeurs à ne pas participer à la primaire, une stratégie qui a bien évidemment suscité l’indignation et les enquêtes de la FCC.

La loi Truth in Caller ID Act, mise en place en 2009, interdit toute transmission de fausses informations via l’identification de l’appelant dans le but de tromper ou de causer du tort. En février dernier, la FCC a voté à l’unanimité pour étendre cette loi afin d’inclure les deepfakes, montrant ainsi une volonté de s’adapter aux évolutions technologiques.

Kramer a embauché un magicien de la Nouvelle-Orléans, Paul Carpenter, pour créer ces enregistrements frauduleux en utilisant un générateur de voix IA appelé ElevenLabs.

Mais pourquoi un magicien pour un tel acte ? Selon NBC News, Carpenter a affirmé que la création des fichiers audio ne lui a pris que 20 minutes et qu’il croyait que son travail était autorisé par la campagne de Biden. Mais, une fois découvert, ElevenLabs a rapidement fermé son compte.

Kramer, en revanche, revendique une intention différente. D’après ses propos rapportés par CBS New York, il souhaitait simplement sensibiliser le public aux dangers des nouvelles technologies. Mais cette tentative de « prise de conscience » pourrait lui coûter cher : 6 millions de dollars d’amende de la part de la FCC et plusieurs accusations criminelles déposées par le procureur général du New Hampshire.

Alors que Kramer devra répondre de ses actes devant la justice, une question demeure inquiétante : jusqu’où la technologie peut-elle aller pour influencer la démocratie et les élections? Et sommes-nous véritablement prêts à affronter ces nouveaux défis?

Source : Engadget

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