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Quels sont les véritables raisons des départs chez OpenAI?

Qu’est-ce qui pousse les hauts dirigeants d’OpenAI à quitter l’entreprise en masse? En quelques heures seulement, Bob McGrew, directeur de la recherche, et Barret Zoph, vice-président de la recherche, ont annoncé leur départ, juste après que la directrice technologique Mira Murati a fait de même. Mais est-ce vraiment une coïncidence ?

Le PDG Sam Altman a révélé ces départs dans un post sur X, affirmant que ces décisions étaient indépendantes et prises à l’amiable. Pourtant, une vague de départs si concentrée n’est-elle pas suspecte, surtout dans une entreprise aussi influente qu’OpenAI?

Altman a tenté de rassurer en expliquant que ces changements de leadership sont normaux dans une entreprise en pleine croissance rapide. Mais les propos de McGrew, qui dit simplement qu’il est temps pour lui de faire une pause, et ceux de Zoph, qui veut explorer de nouvelles opportunités, ne laissent-ils pas place à des questions sur les véritables raisons de ces départs?

Éclairer les dessous de ce changement brutal.

Un remaniement a été annoncé : Mark Chen devient nouveau vice-président exécutif de la recherche, tandis que Josh Achiam prend le rôle de responsable de l’alignement de la mission. Cependant, pourquoi OpenAI a-t-il autant restructuré d’un coup?

Altman assure qu’il va désormais se focaliser sur les aspects techniques et produits de l’entreprise. Mais cette réorientation stratégique est-elle uniquement motivée par les nécessités de l’entreprise ou sous-entend-elle des désaccords internes plus profonds ?

Des rapports suggèrent qu’OpenAI envisage une transition vers une entité à but lucratif avec Altman recevant une part de 7% en actions. Est-ce là le cœur des tensions qui ont mené à ces démissions?

Avec un fonds de valorisation potentiel de 150 milliards de dollars, des divergences sur l’orientation de l’entreprise pourraient-elles être la goutte d’eau qui fait déborder le vase? Surtout quand des figures clés comme Andrej Karpathy, John Schulman, et Greg Brockman ont également quitté ou pris du recul récemment. Que disent ces départs sur l’ambiance et la vision interne d’OpenAI?

Avec seulement trois des treize fondateurs restants, l’avenir d’OpenAI soulève bien des interrogations. Serait-ce un véritable signe d’une culture d’entreprise trop exigeante ou simplement une étape normale dans sa croissance effrénée? OpenAI saura-t-elle naviguer ces eaux tumultueuses avec sa nouvelle équipe dirigeante?

Source : Techcrunch

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