Quelles sont les alternatives aux architectures de réseaux neuronaux qui dominent les modèles d’IA actuels comme ceux d’OpenAI ? L’une des réponses potentielles réside dans l’intelligence artificielle symbolique. Contrairement aux réseaux neuronaux, l’IA symbolique fonctionne à partir de règles spécifiques pour accomplir des tâches particulières et résoudre des problèmes plus vastes. Mais cette approche peut-elle vraiment rivaliser avec les géants de l’IA d’aujourd’hui ?
Les recherches récentes montrent que l’IA symbolique peut être scalable, bien que son inefficacité en termes de calcul soit un frein historique. Des startups comme Orby et TekTonic exploitent déjà les avancées de l’IA symbolique pour des domaines variés, allant de l’automatisation d’entreprise à l’optimisation de processus complexes. Est-ce le signe d’un changement majeur dans le monde de l’IA ?
Augmented Intelligence, une nouvelle entreprise financée à hauteur de 44 millions de dollars par des investisseurs de renom, est entrée en scène avec une proposition unique : développer des IA conversationnelles plus prédictibles et « agentiques ». Mais que signifie réellement ce terme à la mode, et en quoi cette technologie diffère-t-elle des chatbots existants comme ChatGPT ?
Augmented Intelligence promet une IA capable de prendre des actions indépendantes, allant au-delà de la simple réponse aux questions.
Elhelo, le PDG d’Augmented Intelligence, dit que leur IA peut aller jusqu’à réserver des vols pour vous, un service intégré qu’il distingue des capacités de ChatGPT. Cependant, cet argument tient-il vraiment la route ? D’après lui, leur solution nécessite moins de configuration manuelle et donne de meilleurs résultats dans des scénarios d’action concrète.
Mais cette nouvelle technologie vient-elle avec des zones d’ombre ? L’entreprise, auparavant connue sous le nom de Delegate, a suscité la controverse par le passé à cause de conditions de travail précaires pour ses employés. Plus alarmant, Elhelo refuse de dire si les données conversationnelles utilisées pour entraîner leur IA proviennent de ces employés sous-payés. Que cache-t-il exactement ?
En revanche, le choix de ne pas s’entraîner sur les données des entreprises clientes est présenté comme un avantage majeur, visant à rassurer les clients inquiets de potentielles fuites de données confidentielles. Apple, par exemple, a déjà banni l’utilisation d’outils d’OpenAI pour ces raisons. Cela suffira-t-il à convaincre des clients potentiels d’opter pour Augmented Intelligence ?
Avec des investissements massifs et des partenariats stratégiques, notamment avec Google Cloud, Augmented Intelligence semble prometteur malgré les doutes et les critiques. Cependant, les promesses de l’entreprise, telles que l’élimination des « hallucinations » de l’IA, restent à vérifier. La valorisation de 350 millions de dollars atteinte lors de leur dernière levée de fonds semble-t-elle justifiée ?
Face à une concurrence féroce et des technologies en perpétuelle évolution, se pose la question ultime : l’IA symbolique peut-elle véritablement transformer le paysage de l’intelligence artificielle ou n’est-elle qu’une mode passagère ?
Source : Techcrunch