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Credits image : Giuseppe Famiani / Unsplash

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Quel avenir pour l’exploration de Cérès ?

Mais que savons-nous vraiment sur Cérès, ce monde glacé et mystérieux ? En observant cette planète naine située dans la ceinture d’astéroïdes, de plus en plus de chercheurs en apprennent sur ses anciennes mers de boue, anciennes et pourtant si proches. Cérès pourrait-elle être notre meilleure chance d’étudier un océan disparu ?

Les scientifiques de l’Université de Purdue et du Jet Propulsion Laboratory de la NASA ont récemment avancé que Cérès a, autrefois, été recouverte par d’immenses océans de boue. Comment en sont-ils arrivés là ? En utilisant des modèles informatiques, ils ont constaté que la présence de boue mélangée à la glace d’eau aurait permis de maintenir la structure de la surface sur des périodes très longues, démentant ainsi les précédentes hypothèses selon lesquelles une surface glacée aurait dû s’affaisser rapidement.

Selon Mike Sori, géophysicien planétaire à Purdue, « Cérès était probablement, comme la lune de Jupiter Europa, un ancien monde océanique, mais avec un océan sale et boueux. » Et cette boue aurait créé une croûte glacée contenant des éclats rocheux. Que pouvons-nous découvrir d’autre avec ce nouveau regard sur le passé de Cérès?

Les observations de la mission Dawn ont révélé de surprenantes nappes salines à la surface de Cérès.

La mission Dawn de la NASA, entre 2015 et 2018, a permis d’observer de près Cérès et de découvrir des taches brillantes, constituées de croûtes de carbonate de sodium. Ce phénomène a poussé les scientifiques à se demander : ces croûtes seraient-elles le signe d’un immense réservoir saumâtre enfoui à 40 km sous la surface ?

En effet, les impacts de météorites pourraient avoir soit fait fondre de la bouillie glacée sous la surface, soit créé de grandes fissures, permettant à l’eau salée de s’échapper par des volcans de glace. Mais quelle est la prochaine étape ?

Les astrobiologistes se posent une question clé : des formes de vie microbiennes simples pourraient-elles exister sur Cérès, à seulement 260 millions de kilomètres en moyenne de la Terre ? Serait-il temps d’envoyer de nouveaux robots explorer cette planète naine ? Comparer ses caractéristiques avec celles des lunes glacées de notre système solaire pourrait nous ouvrir une fenêtre sur les possibilités de vie au-delà de notre planète.

Alors, qu’attendons-nous pour renvoyer des missions sur cet ancien monde océanique et découvrir ce qu’il a à révéler ? Pourrait Cérès détenir les clés de secrets encore insoupçonnés de notre univers ?

Source : Mashable

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