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Credits image : Allef Vinicius / Unsplash

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Étoiles en piste : un trio cosmique qui envoie du lourd

« Space is the only dance floor where stars can twist without faltering! »

Dans le grand bal cosmique, trois astres se sont distingués en battant à un rythme effréné toutes les mesures précédentes. Imaginez un duo d’étoiles réalisant une valse stellaire en moins de deux jours terrestres, pendant qu’un troisième partenaire achève son tour de piste en 25 jours à peine. Une chorégraphie céleste d’une rapidité record, surpassant même celle de Lambda Tauri dont l’étoile la plus éloignée se languissait de 33 jours.

Cette découverte fulgurante a demandé pas moins de 68 ans pour détrôner le champion en titre. Derrière cette symphonie stellaire, on retrouve une équipe de personnes solaires : un satellite de la NASA, des chercheurs du MIT, une intelligence artificielle vraiment « smart » et même quelques astronomes amateurs bien inspirés. Tous unis sous la bannière étoilée du système TIC 290061484, caché dans la constellation du Cygne.

L’astronome retraité Saul Rappaport du MIT, déclare avec l’enthousiasme d’un enfant découvrant un nouveau jouet : « C’est excitant d’identifier un système comme celui-ci car ils sont rarement découverts, mais ils pourraient être plus fréquents que ne le suggèrent les chiffres actuels. »

Dans l’immense piste de danse galactique, attendre le tour de chaque étoile pour briller n’est pas si rare.

Le satellite TESS de la NASA, à l’affût de nouvelles exoplanètes, a repéré ce trio atypique grâce à leurs « stroboscopes » naturels. Les configurations stellaires face au télescope en orbite ont permis d’observer des éclipses régulières créées par les croisements dans les orbites des étoiles. Un ensemble d’indices lumineux déchiffré par des astronomes amateurs devenus maîtres dans l’art de la chasse aux mystères célestes.

Ces géants stellaires, plus massifs que notre Soleil, continueraient de valser pendant des millions d’années avant de fusionner en une supernova tonitruante, quittant discrètement la scène sous une forme de neutron. Un spectacle réservé aux regardants de l’univers dans 20 à 40 millions d’années.

Alors, y a-t-il une planète cachée là-bas, autour de ce trio chorégraphié ? La probabilité semble aussi faible qu’un danseur étoilé trébuchant sur ses propres pieds. Pour le moment, aucun petit corps planétaire ne s’est empressé de rejoindre la danse. « Ne cherchez pas de vie ici », nous rassure Rappaport, « ces étoiles semblent avoir adopté un développement commun qui aurait perturbé la formation de planètes au plus près. »

Pour finir sur une note astronomique, si la danse des étoiles vous fascine, peut-être que votre étoile pourrait être gazée sur une autre planète, à un autre rythme : « Pourquoi les étoiles ne peuvent-elles pas être elles-mêmes ? Parce qu’elles sont toutes centrées ! »

Source : Mashable

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