« Code par code, innovation se dévoile », disait un célèbre programmeur dans une salle de conférence (imaginaire, bien sûr). Plongeons dans la scène numérique où les femmes comme Marissa Hummon prennent leur place bien méritée sous les feux de la rampe. Alors que notre série « Women in AI » continue de mettre en lumière les femmes du secteur de l’IA, TechCrunch a conversé avec Marissa, la brillante CTO de Utilidata, adepte de la révolution énergétique par l’IA.
Marissa est une pionnière insaisissable, toujours prête à remettre en question le statu quo des utilités publiques. Elle nous assure avec enthousiasme qu’avec l’IA à la barre, un futur énergétique propre et fiable est à portée de main. Elle souhaite doter les utilités des outils nécessaires pour faire fonctionner un réseau moderne, comme une version high-tech de la baguette magique, mais sans les étincelles (ou presque).
Revenue du Laboratoire national des énergies renouvelables, Marissa était déjà à la manœuvre du passage des solutions énergétiques carbo-intensives aux ressources propres. À l’époque, la méthode de modélisation traditionnelle devenait aussi futile qu’essayer d’utiliser un cerceau pour sauter à pied joint. Il était temps pour elle de s’appuyer sur le machine learning, un peu comme introduire la crème dans une viande trop cuite — ça change tout.
L’innovation d’aujourd’hui est souvent la surprise mal comprise de demain.
Alors qu’elle gravit les échelons pour devenir CTO chez Utilidata, Marissa n’a pas pu s’empêcher de remarquer la raréfaction des femmes autour d’elle, un phénomène aussi mystérieux que les chaussettes solitaires après une lessive. En tant que leader, elle comprend l’importance du mentorat, non seulement pour guider ses collègues féminines, mais aussi pour rappeler aux hommes qu’ils ont un rôle crucial à jouer dans cet écosystème.
Pour guider les femmes dans l’IA, Marissa conseille de considérer leur perspective unique comme un atout majeur. Comme le dit le proverbe, « quand la vie te donne des citrons, fabrique une IA ». Elle encourage aussi à choisir avec soin son employeur potentiel, jugeant non par les discours brillants publiés en ligne, mais par les actes réels au cours du processus d’entretien. Après tout, un livre ne se juge pas à sa couverture, non?
Et lorsqu’il s’agit de bâtir une IA éthique, Marissa le dit clairement : il faut connaître ses limites. L’IA ne résout pas tout, elle améliore. Un peu comme un bon GPS, sauf quand il décide que le centre-ville bondé est la meilleure route. En veillant à ce que l’IA soit nourrie de données de qualité et en gardant un œil sur les biais potentiels, Utilidata s’assure que cette magie digitale reste étique et sécurisée.
Les investisseurs, par ailleurs, doivent prêter attention à la manière dont chaque entreprise entend utiliser l’IA. La vision responsable de l’IA doit être aussi dynamique que le secteur dans lequel elle s’inscrit. En un mot, investir dans l’IA revient à acheter de nouveaux pneus : ça ne sert à rien si on ne sait pas comment les gonfler.
Source : Techcrunch