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Comment DJI va-t-il naviguer dans la tempête légale avec le Pentagone ?

Quelle est la raison profonde de la bataille juridique que DJI a engagée contre le Pentagone ? Le célèbre fabricant de drones chinois a en effet décidé de poursuivre le département américain de la Défense, contestant son inscription sur la liste du Pentagone des entreprises militaires chinoises. DJI défend avec vigueur qu’il n’est ni contrôlé ni possédé par l’armée chinoise et se présente comme le plus grand vendeur privé de drones à usage civil et commercial. Comment cette situation a-t-elle pu dégénérer à ce point ?

La compagnie a affirmé avoir subi un préjudice financier et une atteinte à sa réputation suite à sa désignation comme menace pour la sécurité nationale. Des contrats ont été perdus, tant avec des clients américains qu’internationaux, qui ont préféré prendre leurs distances. DJI n’est désormais plus en mesure de signer de nouveaux contrats avec plusieurs agences fédérales. Mais comment prouver son innocence et récupérer sa place sur le marché américain ?

Afin de sortir de cette impasse, DJI a déclaré avoir tenté de dialoguer avec le Département de la Défense pendant plus de 16 mois. Une pétition détaillée pour être retiré de cette liste a été soumise fin juillet 2023, sans résultat. En janvier 2024, le DoD a sans préavis reconfirmé son classement, motivant cette décision uniquement lorsqu’il a compris que DJI envisageait un recours judiciaire. La communication entre les deux parties est-elle véritablement rompue ?

DJI conteste la constitutionnalité des actions du DoD, estimant que la désignation elle-même enfreint ses droits fondamentaux.

De son côté, le DoD aurait basé ses décisions sur des faits obsolètes et des similitudes de noms sans fondement solide. Cette confusion est-elle volontaire ou simplement une erreur bureaucratique ? Pour DJI, c’est une lutte contre une image déformée par des faits non vérifiés. Affirmer que le DoD a violé ses droits de procédure est une lourde accusation qui interpelle le monde juridique et politique aux États-Unis.

Mais ce conflit ne date pas d’hier. Depuis 2020, DJI subit les représailles de divers départements américains. Le Département du Commerce l’a d’abord ajouté à sa liste d’entités, suivie en 2021 par le Département du Trésor. Ces désignations étaient fondées sur des allégations d’espionnage et de surveillance, notamment des minorités ouïghoures en Chine. La récente rétention des drones de DJI à la frontière, invoquant la prévention du travail forcé ouïghour, n’a fait qu’envenimer les choses. N’est-ce qu’une suspicion non fondée?

Ces développements questionnent non seulement la crédibilité des preuves fournies par le DoD mais aussi la dynamique complexe des relations sino-américaines dans le domaine technologique. Dans un contexte international tendu, peut-on vraiment négliger l’impact de telles accusations sur l’innocence d’une entreprise, ou s’agit-il d’une manœuvre stratégique du gouvernement américain face à un géant technologique chinois ?

Source : Engadget

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