« Il est vert, il aime la puissance, et il pourrait bien changer votre vision de l’infrastructure numérique européenne » – Non, ce n’est pas Hulk, c’est DataCrunch ! Voilà un start-up qui se taille la part du lion en se positionnant parmi les premiers hyperscalers « AI compute » d’Europe avec une touche écolo.
Vous rappelez-vous du bon vieux temps où l’or était le centre de toutes les convoitises ? Eh bien, c’est maintenant la ruée vers l’IA, et elle s’accompagne d’une soif insatiable de puissance de calcul. Dans cette course effrénée, la société Nvidia se distingue comme un géant du GPU, atteignant des sommets stratosphériques d’évaluation à 3 trillions de dollars. En sautant dans ce train, des fournisseurs d’infrastructure cloud comme DataCrunch surgissent aussi vite que des popups sur un site douteux.
DataCrunch, fraîchement issu de la froide et belle Finlande, fondé par Ruben Bryon, se positionne comme un acteur de poids dans le domaine de la location de GPU en tant que service, un peu comme la location de vélos en libre-service mais pour les processeurs haut de gamme. Avec ses 13 millions de dollars levés, elle entend bien s’imposer comme un pôle incontournable de l’IA en Europe, soutenue par des financements provenant de partenaires solides et de dettes astucieusement optimisées. Oubliez l’équité, ici, on parle collatéraux physiques : des cartes Nvidia qui, au pire, feront une pile de formes géométriques très convoitées.
« La vérité sur DataCrunch : Vous pensiez que c’était une blague verte, mais en réalité, c’est une opération sérieuse et innovante. »
En matière de stratégie, Ruben Bryon a plus d’un tour dans son sac vert – au sens propre comme figuré. Avec des centres basés à Helsinki et en Islande, ses installations bénéficient de l’énergie renouvelable, chauffant même une partie de la capitale finlandaise avec la chaleur résiduelle. Non, ce n’est pas de la science-fiction ou un conte futuriste écologique, c’est une réalité qui sent encore l’air pur et le vent glacé. Une stratégie qui pourrait bien propulser DataCrunch là où certains de ses concurrents européens osent à peine rêver d’aller.
Tout cela est alléchant, mais ne mettons pas tous nos œufs dans le même data center. Cette approche verte, bien que louable, s’accompagne d’un compromis : la latence. Si vous recherchiez les temps de réponse les plus bas, passez votre chemin. Ici, on parle de quelque chose de raisonnablement rapide, mais pas instantané. Qui sait, peut-être que l’attente deviendra le nouveau cool ?
En fin de compte, DataCrunch mise sur le jaune éclatant de l’avenir tout en étant fermement assis sur un coussin vert. Et, bien qu’il reste des kilomètres à parcourir pour rivaliser avec les grands de ce monde, le chemin semble prometteur. On est loin de la simple blague écolo, c’est une invitation sérieuse et ambitieuse à un dîner basé sur une énergie 100% renouvelable.
Donc si quelqu’un vous dit que l’avenir du calcul est sans surprise, dites-lui simplement d’aller se faire voir chez les DataCrunch… histoire de réfléchir au vrai pouvoir de calcul d’une blague bien pensée.
Source : Techcrunch