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Credits image : Daria Nepriakhina 🇺🇦 / Unsplash

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Growwth du berceau fiscal

« Pourquoi traverser un océan quand on peut traverser la rue ? » Voilà peut-être le nouveau mantra des startups indiennes comme Groww, qui font coucou à l’oncle Sam pour retourner au bercail. Les talents de la finance numérique de Groww ont donc fait un demi-tour à l’indienne et sont revenus investir dans leur propre jardin… fiscal.

Ce lundi, Groww a donc largué les amarres fiscales aux États-Unis pour redominer à des latitudes plus proches de son curry natal. À condition de verser un joli pactole de 159,4 millions de dollars en taxes. Oui, ça pique un peu, mais c’est le prix à payer pour naviguer sur des eaux moins troubles avec la législation de Bharat.

Groww n’est évidemment pas seule à revoir ses ambitions locatives. Environ une douzaine de startups indiennes content des histoires similaires de dés-amour américaines. Pourquoi ce retour soudain au bercail ? Pour mieux se glisser dans le costume de leur rêve de toujours : l’IPO… à l’indienne !

Retourner à la maison semble beaucoup plus tendance lorsqu’il s’agit d’attirer les investisseurs.

En 2024, pendant que le marché américain se contente de somnoler, l’Inde se pavane avec près de 70 IPOs et affiche des courbes de croissance qui font rougir les Wall Streetiens. Autant dire que l’air de New Delhi sent bon l’opportunité, surtout pour ceux dont la valorisation danse sous les 2 milliards de dollars. Ça fait se gratter plus d’un entrepreneur sur son positionnement géographique.

Faire le choix de marcher sur son propre chemin en Inde n’est pas seulement une tendance cool, mais un choix stratégique. Et oui, même ceux incubés sous la lumière dorée de Y Combinator réajustent leur cap pour bénéficier de fameuses couvertures d’analystes et chasser les licornes de l’argent.

Finalement, il semble que Groww a bien compris que parfois, mieux vaut venir d’un pays où l’on connaît le prix de la baguette… même s’il n’est pas en dollars. On entend déjà les startups créer leur propre mantra : « Domicile, doux domicile. »

Source : Techcrunch

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