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Credits image : Annie Spratt / Unsplash

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Quel avenir pour la mission Europa Clipper face aux défis des radiations?

Que renferme vraiment la mission Europa Clipper de la NASA? C’est la question que beaucoup se posent alors que cet ambitieux projet spatial se lance à la conquête d’Europe, la lune mystérieuse de Jupiter.

Les cerveaux de l’engin spatial Europa Clipper sont protégés à l’intérieur d’un coffre-fort métallique. Pourquoi une telle sécurité? C’est ici que l’immense vaisseau, long comme un terrain de basket, abrite ses ordinateurs et son électronique sophistiquée. Mais cette mission vise-t-elle uniquement une prouesse technique ou cache-t-elle des ambitions scientifiques plus profondes? En réalité, en réalisant une cinquantaine de survols rapprochés d’Europe, la NASA espère répondre à la question cruciale : cette galaxie océanique contient-elle les composés nécessaires à la vie?

Mais le voyage vers Europe ne s’annonce pas de tout repos. Les scientifiques de la mission doivent affronter un redoutable ennemi : les radiations. Comme l’explique Cynthia Phillips, géologue planétaire à la NASA, le champ de particules chargées autour d’Europe est colossal. Que cela implique-t-il pour l’électronique de la sonde? Le champ magnétique puissant de Jupiter, généré par son noyau métallique liquide, accélère les particules du vent solaire, créant ainsi des ceintures de radiation redoutables autour de la planète géante.

Les radiations bombardent tout.

Les ingénieurs de la NASA n’ont cependant pas pris ces menaces à la légère. Ils ont conçu un coffre-fort destiné à prémunir les systèmes vitaux de la sonde. Mais cela suffira-t-il? Comme l’a révélé un test en mai, certains transistors essentiels pourraient être vulnérables aux radiations intenses autour d’Europe. Les ingénieurs scruteront de près ces composants au fil des séjours de la sonde dans les zones irradiées de Jupiter. Des ajustements de l’orbite sont-ils envisageables en cas de défaillance?

Pourtant, malgré les dangers, Europa Clipper pourrait obtenir des informations inestimables. Les flybys durant la période 2031-2034 offriront des vues inédites d’Europe. Grâce à son radar, la sonde peut voir sous la glace et identifier d’éventuels océans liquides. En outre, l’analyse des particules projetées dans l’espace par Europe pourrait même détecter des éléments organiques. Ces découvertes pourraient-elles pousser la NASA à envisager un atterrissage plus audacieux sur la lune glacée?

L’avenir de l’exploration spatiale nous réserve-t-il bien des surprises? Entre les défis technologiques et les promesses de découvertes sur une lune semblable à la Terre primitive, Europa Clipper symbolise l’engagement renouvelé de la NASA à percer les mystères du cosmos.

Source : Mashable

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