Peut-on vraiment ignorer l’engouement croissant des investisseurs pour des startups d’IA aussi innovantes que SandboxAQ ? En effet, cette société née sous l’égide d’Alphabet et désormais autonome, continue de susciter l’intérêt des grands noms du capital-risque. Mais qu’est-ce qui attire autant l’attention sur cette entreprise ?
SandboxAQ, orchestrée par Jack Hidary et soutenue par Eric Schmidt, ex-PDG de Google, cherche à se positionner à l’intersection de l’informatique quantique et de l’intelligence artificielle. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle ne construit pas un ordinateur quantique. Quel est donc son véritable objectif ? Leur mission ambitieuse repose sur le développement de logiciels basés sur la physique quantique capables de modéliser des molécules. Est-ce là la clé qui explique leur récente levée de fonds et leur projection à 5 milliards de dollars ?
La startup SandboxAQ défie les attentes standards en matière d’IA en explorant des modèles quantitatifs de grande ampleur.
En plongeant davantage dans leur portefeuille de produits, on découvre une entreprise aux projets aussi variés qu’innovants : de la prolongation de la durée de vie des batteries lithium-ion à la création de systèmes de navigation magnétique dénués de GPS. Comment réussissent-ils à conjuguer autant de domaines aussi distincts ? Et surtout, qu’est-ce qui les différencie de géants tels que Google encore en quête de leur propre ordinateur quantique ?
Intriguant, n’est-ce pas, cette absence du ChatGPT et d’autres outils génératifs dans leur palette d’IA ? SandboxAQ choisit plutôt de miser sur les modèles quantitatifs de grande envergure, remplaçant les mots par des équations pour générer des données. Ces divers contrats de développement, qu’ils soient avec la force aérienne des États-Unis ou des hôpitaux américains, témoignent-ils de la pertinence et de l’attrait que ce modèle suscite chez les investisseurs ?
Les avancées de SandboxAQ semblent prouver que l’IA peut aller bien au-delà d’applications traditionnelles et même révolutionner des domaines comme la navigation et la santé. Avec l’engouement des fonds spéculatifs créés spécifiquement pour elle, on observe une ruée vers cette startup pas comme les autres. Mais cette dynamique est-elle révélatrice d’une tendance plus profonde sur le marché de l’IA ?
Alors que la société n’a pas répondu à nos sollicitations, la question demeure : quel avenir pour SandboxAQ dans un univers technologique en pleine mutation ? L’attrait qu’elle exerce sur les investisseurs confirme-t-il un véritable tournant dans le domaine de l’IA quantique ?
Source : Techcrunch
