gray steel 3-door refrigerator near modular kitchen

Credits image : Naomi Hébert / Unsplash

Technologie
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Un bras en vaut deux : la cuisine robotique

« J’ai beaucoup d’argent, mais il ne sait pas cuisiner. »

Bienvenue à Londres, dans le quartier chic de W1, un endroit où la crème de la crème dépense sans compter. Non loin de la rue Wigmore, où les richesses se disputent entre pianos Steinway et lunettes haut de gamme, se trouve maintenant Moley Robotics, l’empire des cuisines de luxe. La promesse ? Un bras robotique qui va presque, mais pas tout à fait, devenir votre chef étoilé personnel, de quoi faire pleurer de jalousie Thorstein Veblen.

Imaginé par le Dr Mark Oleynik, Moley est à la fois une vitrine de cuisine haut de gamme et un laboratoire de robotique. Dans cet espace minimaliste, trônant fièrement derrière la vitre de devant, se trouve l’attraction phare : le robot X-AiR, prêt à cuisiner dignement à condition qu’on lui mâche un peu le travail. Au lieu de se fier aux tentations micro-ondables de fin de journée, pourquoi ne pas (laissez le robot) opter pour des recettes saines compilées avec amour par la SHA Wellness Clinic ?

Moley combine le luxe, la technologie et l’espérance que votre dîner ne finisse pas en rondelles brûlées.

James Taylor, le chef de maison de Moley, transforme les recettes afin qu’elles deviennent réalisables par un seul bras mécanique. Oléynik promet de nouvelles créations chaque mois et, si l’envie vous prenait de robotiser la recette de grand-mère, il suffit de l’envoyer pour qu’elle soit adaptée. Initialement, le robot ‘Masterchef’ était un prodige à deux bras se baladant sur des rails. Mais à plus de 250 000 £, même les chefs d’État reculent, alors Oleynik a déshabillé le projet d’un bras, et réduit le prix.

En précommande désormais, le X-AiR nécessite un nouveau plan de travail sophistiqué, des étagères sur mesure et tout l’attirail électronique, le tout enveloppé dans une facture qui donne le vertige : comptez 80 000 £ au minimum. Si aucune cuisine n’a encore reçu ce bras cuisinier, cela ne saurait tarder, certains privilégiés ayant déjà réservé leur place pour ce ballet culinaire innovant.

Mais chaque bonne chose (ou idée de robot) a ses limites. Le X-AiR n’a pas encore la vision de Terminator – il fonctionne à mémoire. Sans capteur visuel, l’ingrédient mal positionné devient une montagne que l’on doit gravir manuellement. Soyons francs, l’idée d’un robot poêlant les carottes, aussi charmante soit-elle, se heurte encore à quelques pique-niques de réalité.

Quant au goût ? Telle une invitation au dîner, j’attendais ma part de tofu avec appréhension. Mais à ma grande surprise, la caricature du robot mécano a concocté un plat qui flirte agréablement avec mes papilles. Il semblerait qu’au pays de la technologie, le tofu est roi. Le futur cuisine voilà, et à Londres, c’est comme du (façon) ballet robotique !

Nos rêves de prestation culinaire 24/7 se voient cependant tempérés : qui prépare les aliments ? Qui nettoie après le spectacle ? Pourtant, Oleynik reste convaincu qu’à l’avenir, son robot servira avec succès l’industrie hôtelière, voire les cuisines de compagnie aérienne. Alors, Moley, ou pas Moley, peut-être que l’avenir nous gardera tous à distance du fourneau. Et si le prix des couches était qualifié de mirobolant, avec un peu de chance et un brin d’évolution, il dégringolera comme un soufflé trop cuit.

En attendant, ce robot chef est peut-être encombrant, mais il est en parfaite adéquation avec tout autre achat à la mode rue Wigmore. Allez-y, offrez-vous un coin de rêve robotisé, parce que vraiment, « mieux vaut Moley que parfait » !

Source : Engadget

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