A group of trees with no leaves on them

Credits image : Peter Ralphski / Unsplash

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CO2 n’est pas si prOUTe

« Dans un monde où tout le monde essaie de capturer du CO2, Turnover Labs dit : et si on le transformait plutôt en soda ? » Voilà une pensée rafraîchissante de Marissa Beatty, la fondatrice et PDG de Turnover Labs. Loin de garder son dioxyde de carbone au frais sous terre comme un secret honteux, Beatty pose la question : pourquoi ne pas le transformer en matière première directement à la source ?

Les industriels croulent sous la pression environnementale pour réduire leurs émissions de CO2. Habituellement, cela implique de capturer ce gaz capricieux, de le transporter en catimini et de le dissimuler sous terre, un peu comme un ado cache ses bouteilles de soda. Mais, Marissa Beatty propose une route alternative, aussi brillante qu’une idée qui sort du frigo : utiliser ce CO2 et le recycler sur place. L’idée est d’en faire un ingrédient pour la fabrication de nombreux composés chimiques. Cool, non ?

Les origines de Turnover Labs prennent racine dans les recherches doctorales de Beatty sur les électrolyseurs qui, avec un peu de magie électrique, déclenchent des réactions chimiques de façon spectaculaire. En quête de son prochain défi avant même que son diplôme ne sèche, elle a décidé de faire miroiter ses découvertes aux startups d’électrolyseurs. Mais, comme dans une réunion où l’on parle de confiture maison, personne ne semblait vouloir un pot. Beatty a donc décidé de se jeter à l’eau (ou plutôt, dans l’électrolyse) elle-même.

L’utilisation intelligente de la technologie peut transformer des défis en opportunités, comme transformer du CO2 en or chimique.

Sa révélation fut que le dioxyde de carbone, accompagné de ses petits copains gazeux, est souvent le coupable des problèmes rencontrés dans les électrolyseurs. Battant en brèche cette problématique, Beatty améliore la résistance des catalyseurs, ces petites mécaniques essentielles qui adorent se désintégrer au pire moment. Elle s’assure que ces petits colsons chimiques restent bien collés à leurs électrodes préférés, transformant ainsi le CO2 en monoxyde de carbone. Ce gaz, bien mieux renommé, a la réputation d’être un ingrédient majeur dans de nombreuses réactions pétrochimiques.

Avec un financia-drive à 1,4 million de dollars mené par GC Ventures et Pace Ventures, Turnover Labs ne conduit pas seulement une voiture de course financière, mais ils s’apprêtent aussi à simuler et tester leur technologie face à des gaz somme toute assez contrariants. Beatty décrit le processus comme un baise-main chimique, or un combat acharné, selon comment se déroule le rendez-vous.

Dans ce bal des molécules, elle explique que leur mission actuelle est de « casser leur électrolyseur un bon nombre de fois », histoire de voir ce qui résiste et ce qui ne plie pas. Un peu comme si l’on testait un smartphone en l’envoyant valser contre un mur pour voir ce qu’il a dans le ventre — version chimique bien sûr !

Enfin, dans un acte de bravoure scientifique propre à Turnover Labs, n’oublions pas que parfois le CO2 n’a pas besoin d’être traité comme un ennemi à enterrer, mais pourrait bien être le partenaire de danse idéal pour notre avenir énergétique. Allez, je vous laisse avec cette pensée : « Quand la vie vous donne des bulles de CO2, faites-en un cocktail chimique ! »

Source : Techcrunch

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