“L’argent ne fait pas le bonheur, mais il rend le paiement des abonnements un peu plus agréable », disait jamais personne. Pourtant, Zuora a décidé de sauter dans le grand bain avec une vente d’une valeur de 1,7 milliard de dollars à GIC et Silver Lake. Oui, vous avez bien entendu, Zuora, notre expert en logiciels de quête de la gestion d’abonnements, se fait séduire par les sirènes de l’acquisition privée.
Adieu à la bourse, diront-ils peut-être sous peu. Ce rachat en liquide devrait se conclure au premier trimestre de 2025, sous l’œil attentif et bienveillant de Tien Tzuo, qui reste aux commandes. C’est l’heure de tourner une nouvelle page et d’entrer dans l’univers feutré des sociétés privées.
Depuis sa création en 2007, Zuora a toujours tenu la bannière du modèle économique par abonnement bien haut. Ses fondateurs, Tzuo, Rao et Zou, ont mis sur place une plateforme qui s’est étoffée avec des acquisitions astucieuses, telles que Frontleaf et Zephr, rien que ça ! Si Zuora était un chef, il aurait probablement pris un abonnement chez Top Chef pour apprendre à cuisiner les recettes gagnantes.
Les revenus abonnés n’ont jamais été aussi savoureux.
Et à qui la faute, si ce n’est une économie d’abonnements qui grandit plus vite que l’épinard de Popeye ? Zuora a flairé le bon filon et fait croître son offre à une gamme d’outils qui simplifient la vie aux entreprises, du suivi des paiements au marché d’applications sur-mesure.
Les investisseurs de Zuora, tels que Benchmark et Greylock, avaient misé gros, et leur potion magique a payé. Avec une valorisation en bourse d’environ 1,39 milliard de dollars en août, on peut dire que la société n’a pas eu les pieds dans le béton.
La cerise sur le gâteau ? Zuora a même dépassé les prévisions pour le dernier trimestre, avec un revenu de 115,4 millions de dollars. Une bataille de chiffres propres à faire rougir (ou verdi) les plus audacieux des comptables.
Cette acquisition arrive dans un contexte chaud bouillant où les géants des capitaux privés n’hésitent pas à mettre la main au portemonnaie, comme on l’a vu avec Squarespace. En 2024, les congrégations monétaires s’enchaînent avec un rythme endiablé. Ça jongle avec les chiffres !
Et comme dirait le sage : “Les abonnements, c’est comme le café : pas facile à arrêter une fois commencé”. Voilà une nouvelle page qui se tourne pour Zuora, sans additifs sucrés, mais avec un goût inimitable d’opportunités juteuses.
Source : Techcrunch