« Quand la réalité dépasse la fiction, Hollywood nous rappelle parfois que rien ne sert de courir, il faut partir à point… surtout si l’on doit traverser un plateau de tournage ! » Voilà, mesdames et messieurs, un adage que Tesla aurait bien fait de garder en tête. Aujourd’hui, nous plongeons dans une intrigue futuriste, digne des meilleures séquences de voiture volante : Alcon Entertainment porte plainte contre Elon Musk et sa belle Tesla, ainsi que Warner Bros. Digital, pour une saga d’images volées tout droit sorties de « Blade Runner 2049 ».
Quand Musk, notre Tony Stark en chair et en os, a souhaité utiliser les sublimes paysages dystopiques du film pour présenter ses nouveaux projets motorisés — les voitures conceptuelles venues du futur —, Alcon a poliment décliné. Pas d’accord pour prêter ces visuels, même si les Tesla voulaient rouler sur le plateau de Warner, non mais ! Dans un monde où l’imagination bat de l’aile, il semble que Tesla ait trouvé un moyen de recréer, grâce à la magie de l’intelligence artificielle, ces décors futuristes. Et hop, Musk a présenté ces nouvelles créations numériques comme si elles étaient légitimes.
Il paraît qu’en évoquant le film pendant sa présentation, Musk a fait fi des lois du septième art. Imaginez votre sandwich préféré, mais fait avec du pain hologramme : c’est à peu près l’équivalent culinaire de ce tour de passe-passe technologique. Le producteur Alcon n’a pas trouvé la blague hilarante, et il réclame maintenant réparation auprès de la justice. Mais attention, ce n’est pas juste pour quelques dollars de plus ; la plainte exige que Tesla arrête illico la distribution de ces visuels « inspirés ».
Les véritables réplicants de l’IA, c’est Elon qui les a trouvés, en projetant des images de film réelles là où il aurait dû inventer ses propres mondes.
L’avenir de cette affaire se joue désormais dans les salles de tribunal, où l’on saura peut-être si un monde cybernétique sans autorisation est encore possible. La leçon pour nos amis de la haute technologie, et pour Elon Musk, pourrait bien se résumer à : « On ne vit pas que de circuits et de code, parfois, un peu d’imagination humaine vaut tout l’or du monde ». Après tout, pourquoi se contenter de réinventer la roue quand on peut créer des voitures volantes vraiment inédites ?
Inutile de préciser que la question des droits d’auteur à une époque où l’IA redéfinit les frontières est plus pertinente que jamais. Qui sait ? Peut-être que les prochains « Blade Runner » nous apporteront aussi des procès en réalité augmentée, où l’avocat viendra argumenter en hologramme ! En attendant, souvenons-nous que dans cet univers post-moderne, les idées appartiennent toujours à leurs créateurs, même si elles planent au-dessus d’une métropole futuriste à bord d’une Tesla.
En guise de conclusion, n’oublions pas ce bon vieux conseil : « Ne mettez jamais tous vos réplicants dans le même panier virtuel ».
Source : Techcrunch