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Credits image : Google DeepMind / Unsplash

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La technologie SynthID de Google est-elle la réponse aux défis de l’IA générative?

Comment distinguer un texte écrit par un humain d’un texte généré par une intelligence artificielle? Cette question, plus pressante que jamais avec la prolifération des outils d’IA, trouve peut-être un début de réponse avec la nouvelle technologie de Google : SynthID Text. Mais peut-on vraiment faire confiance à ces marques d’eau numériques?

Récemment, Google a annoncé la disponibilité générale de SynthID Text, un outil qui permet de tatouer et de détecter les textes écrits par ses modèles d’IA. Cette technologie est téléchargeable via la plateforme Hugging Face et le Responsible GenAI Toolkit de Google mis à jour. Est-ce une avancée décisive pour le monde du développement de l’IA?

Selon Google, SynthID Text insère des informations discrètes dans la distribution des tokens, modifiant ainsi subtilement la probabilité que certains mots apparaissent. Cela crée un motif de scores qui, une fois comparé aux schémas typiques, aide à identifier si un texte a été généré par un outil d’IA ou non. Mais sera-t-il aussi facile d’appliquer ce concept dans toutes les situations?

SynthID Text pourrait bien changer la donne, mais seulement si ses limites sont surmontées.

Le géant de la technologie affirme que cette approche n’altère ni la qualité, ni la précision, ni la rapidité de la génération de texte, même si le texte est modifié ou paraphrasé. Toutefois, Google reconnaît des limites notables : les performances de SynthID Text sont moindres sur les textes courts, ou ceux traduits, ce qui soulève des questions sur l’universalité de l’outil.

Alors qu’OpenAI a également exploré des méthodes de marquage sans les mettre en œuvre systématiquement, SynthID Text pourrait-il devenir un standard adopté par l’industrie? Des pays comme la Chine imposent déjà ces pratiques, et la Californie pourrait bientôt suivre. Cette pression législative pourrait-elle pousser les développeurs à adopter des mesures similaires?

Avec la prédiction que la majorité du contenu en ligne pourrait être générée par l’IA d’ici 2026, il est crucial de se demander si des outils comme SynthID Text seront adoptés assez largement pour contrer les inconvénients potentiels de cette omniprésence de contenus synthétiques. Quelle part de responsabilité repose sur les entreprises pour intégrer ces technologies de manière responsable et transparente?

Alors, aux portes de cette nouvelle ère numérique, l’industrie sera-t-elle prête à suivre le pas et accepter une régulation mondiale de ce type, ou allons-nous vers une fragmentation des standards technologiques?

Source : Techcrunch

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