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Credits image : Brian McGowan / Unsplash

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Que cache l’explosion du satellite Boeing Intelsat 33e ?

Comment un rôle crucial des satellites dans notre vie moderne est-il remis en question par l’échec d’un géant technologique ? L’explosion du satellite de communication Intelsat, créé par Boeing, en orbite géostationnaire soulève de nombreuses interrogations. Que s’est-il passé, et quelles en sont les implications pour l’industrie spatiale ? Intelsat, via un communiqué de presse, a confirmé la triste nouvelle, déclarant le satellite comme une « perte totale ».

Mais ce n’est pas tout. Le commandement de l’espace des États-Unis suit actuellement environ 20 débris associés, tandis que Roscosmos a indiqué en traquer 80 fragments. Quelle est la source de cette explosion ? Cela reste pour le moment un mystère, ajoutant un coup dur supplémentaire pour Boeing, déjà ébranlé par le vol d’essai raté du Starliner et les problèmes récurrents du 737 Max, sans oublier les retards du modèle 777x.

Peut-on encore faire confiance aux géants de la technologie spatiale pour assurer une connectivité infaillible ?

Pour minimiser les perturbations, Intelsat s’efforce de transférer ses clients vers d’autres satellites ou vaisseaux spatiaux tiers. Une commission d’enquête a été créée pour examiner en détail la cause de cette défaillance, d’autant plus que le satellite n’était pas assuré, selon un porte-parole de SpaceNews.

Les fragments de l’explosion sont-ils une menace pour d’autres satellites ? C’est une question posée par Spaceflux, dont un représentant a souligné l’incertitude actuelle concernant les orbites de ces fragments. Intelsat 33e, composante de la série EpicNG réalisée par Boeing, repose sur la plate-forme satellite 720MP de Boeing, utilisant des moteurs à hydrazine issus d’Aerojet Rocketdyne. Cette technologie est couramment utilisée pour les services téléphoniques, internet et de diffusion par satellite.

Entré en service avec trois mois de retard à cause d’un problème de propulsion primaire, l’Intelsat 33e a vu sa durée de vie réduite de 3,5 ans suite à un autre souci de propulsion. Rappelons que le premier satellite EpicNG, l’Intelsat 29e, avait déjà été déclaré perdu en 2019, attribuant alors les causes possibles à un impact de météoroïde ou un défaut de câblage. Avons-nous appris de ces précédents échecs, ou les erreurs se répètent-elles ?

Source : Engadget

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